Critique: Metal Gear Solid: The Board Game

Voici notre test du jeu de société Metal Gear Solid: The Board Game Integral Edition.

Si vous lisez ce test, vous avez sans doute déjà entendu parler de Metal Gear Solid. C’est une franchise qui s’est hissée au rang de légende et qui n’a plus besoin de présentation. Le tout premier opus, sorti en 1998 sur PlayStation 1, a marqué l’imaginaire grâce à sa conception de niveaux innovante, son personnage principal emblématique et son scénario captivant. À l’époque, j’avais tout juste 11 ans. Malgré les 27 années qui nous séparent de ce moment, je me souviens clairement de mes premières heures en compagnie de Solid Snake. Revenons au présent. En 2025, les adaptations de nos jeux préférés en jeux de société ne sont pas chose nouvelle. Presque toutes les grosses propriétés intellectuelles ont eu leur jeu de société ces dernières années, que ce soit Monster Hunter, Horizon, God of War ou même Bloodborne. Certaines adaptations sont plus réussies que d’autres, et le créateur et l’éditeur du jeu sont les principaux facteurs qui influencent sa qualité. Heureusement, pour MGS: The Board Game, nous avons un créateur talentueux, Emerson Matsuuchi, qui travaille avec un éditeur réputé pour la qualité de ses produits, CMON. Il n’est donc pas surprenant que le résultat soit plus que satisfaisant. Toutefois, est-il suffisamment original pour mériter une place dans votre ludothèque?

Une boîte magnifique et des composantes de qualité

Étant donné que le produit est fabriqué par CMON, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il soit de qualité supérieure. Les jetons sont épais, les figurines sont magnifiques, et les cartes sont d’excellente qualité. De nos jours, on ne peut pas s’attendre à moins d’une telle production. Pour ce qui est de la taille de la boîte, celle de l’édition intégrale mesure 32 centimètres sur 32 centimètres, ce qui est un format assez classique, et est d’une épaisseur de 15 centimètres. Bien sûr, il s’agit là de la version intégrale du jeu. La version de base a les mêmes dimensions, mais est presque deux fois moins épaisse en raison de l’absence de la figurine du Metal Gear. De plus, j’ai été étonné de constater que toutes les pièces logent dans la boîte avec facilité, et ce, même en mettant les jetons dans des sacs et les cartes dans des pochettes. Par contre, au niveau de l’emballage, certaines choses sont moins idéales. Les insertions de plastiques pour contenir les pièces ne sont pas de la meilleure qualité possible. Celle qui contient les figurines est de bonne qualité, mais les autres sont en plastique transparent assez mince. De plus, le carton de la boîte est plutôt fin. Ma boîte présentait déjà une légère déformation lorsque j’ai reçu le jeu. Pour un jeu de cette valeur, le carton de la boîte aurait dû être au moins deux fois plus épais. Au final, la boîte est magnifique, mais un peu moins luxueuse que ce que nous aurions souhaité.

Mission 1

La première chose que vous remarquerez, c’est à quel point le livre de règles est clair et thématiquement approprié. Vous commencerez en ouvrant le livre de campagne qui vous introduit progressivement aux différentes règles tout en vous imprégnant de l’atmosphère. Le jeu suit les aventures de Solid Snake dans ce qui s’avère être une copie conforme du premier jeu sur PlayStation 1. Si vous possédez la version intégrale, le livre de campagne de 148 pages contient un visual novel qui sert de cinématique entre les missions. Comme le montre la photo ci-dessous, vous pourrez assister à l’arrivée de Snake par voie sous-marine pour sa première mission, tout comme dans le jeu vidéo.

Si vous êtes familier avec le jeu, vous savez déjà l’objectif de la première mission: atteindre l’ascenseur et y pénétrer sans être détecté. Cela peut sembler simple, mais trois gardes effectuent leur ronde dans la zone. Snake possède plusieurs capacités, soit le déplacement furtif, la course, l’attaque au corps à corps, une combinaison d’attaques, la concentration, le transport d’un corps, l’interaction avec un objet, la distraction, et l’élimination silencieuse. Vous avez quatre jetons d’action, et chaque action en coûte un, sauf la combinaison d’attaques et de l’élimination silencieuse, qui en requièrent deux. De plus, certaines actions, telles que courir, déplacer un corps et frapper un mur, génèrent du bruit, ce qui pourrait attirer l’attention des ennemis. À votre tour, vous pourrez utiliser vos quatre jetons d’action à votre guise et tenter d’atteindre l’objectif A, ce qui déclenchera l’ascenseur. Les gardes, quant à eux, se déplaceront en fonction de leur niveau d’alerte et des instructions indiquées sur la carte de mouvement révélée. Ils patrouilleront en ligne droite et changeront de direction lorsqu’ils rencontreront un mur ou une flèche unique, ou encore lorsqu’ils s’arrêteront sur une double flèche. L’une des particularités de cette mission est que, pour s’échapper dans l’ascenseur, les gardes ne doivent pas être en alerte. Ce qui veut dire que vous devrez tout faire pour ne pas être détecté.

La première mission est une vraie mission d’infiltration. Ma première tentative fut un échec, mais ma deuxième fut une réussite retentissante. En fait, j’ai eu droit au meilleur scénario possible, voici comment tout s’est déroulé: Au premier tour, Snake a avancé de 6 cases. Il a effectué l’action « courir » deux fois (4 cases) et le déplacement furtif deux fois (deux cases), ce qui lui a permis d’avancer de 6 cases, mais qui a produit quatre bruits (un bruit par jeton sur l’action « courir »). Heureusement, les lancers de dés pour le bruit ont été en sa faveur et ses déplacements sont passés inaperçus. Pendant ce temps, les gardes se sont déplacés de trois cases.

Au deuxième tour, Snake a profité du fait qu’aucune des gardes n’avait une ligne de vue sur le corridor central pour utiliser la même tactique. Il a donc effectué deux actions « courir » et deux déplacements furtifs et c’est arrêter pile sur l’objectif A. De plus, par miracle, il a réussi ses lancers de dés pour le bruit, ce qui lui a encore permis de ne pas attirer l’attention des gardes. Par contre, atteindre l’objectif A provoquait l’arrivée de l’ascenseur et celle-ci contenait un garde.

À leur tour, comme indiqué dans le coin en bas à droite de leur carte de mouvement, les gardes ont avancé de deux cases. Ce faisant, celui qui était dans l’ascenseur c’est arrêter devant Snake et sur une case qui le fait changer de direction. Heureusement pour notre héros, la carte de mouvement indique la direction dans laquelle le garde se tourne sur une telle case, il s’est donc retourné vers la droite. À son tour, Snake a profité de cette chance inouïe et a dépensé deux de ses jetons d’action pour effectuer une élimination silencieuse, une autre pour courir et la dernière pour interagir avec l’ascenseur, réussissant ainsi sa mission.

Un jeu d’infiltration

Dans l’exemple ci-dessus, Snake n’a pas fait de bruit, et les gardes ne se sont jamais mis en état d’alerte ou en mode « recherche ». Alors, dans ce paragraphe, nous regarderons en détail ce que tout cela implique. À chaque tour, Snake peut effectuer des actions bruyantes, comme courir, déplacer un corps et frapper un mur. Pour chaque jeton sur une action bruyante, le joueur doit lancer un dé blanc si au moins un garde se trouve dans sa zone.
S’il obtient un « 1 » (ou plutôt un point d’exclamation), il provoque un bruit et attire l’attention des gardes. Il déplacera alors le jeton d’état d’alerte sous son personnage du côté bleu, indiquant l’état de recherche. En conséquence, les gardes cesseront de patrouiller pour se diriger vers la source du bruit. Tant que le joueur reste caché et silencieux, il peut se déplacer et s’éloigner de la zone bruyante sans être repéré. Cela permet de se sauver, évitant ainsi l’état d’alerte, et même d’attirer volontairement les gardes à un endroit précis de la carte pour mieux les contourner. Par contre, si le joueur se fait voir, l’état d’alerte se déclenche et le mouvement des gardes sera considérablement augmenté. Vous risquez alors fortement d’être découvert et une longue fusillade pourrait s’en suivre.
De plus, si un garde entre dans la même case qu’un jeton alerte, un garde inconscient ou un garde décédé, une carte réaction est pigée et le garde réagit selon les indications de la carte. Cela ajoute une couche supplémentaire d’imprévisibilité et de réalisme au comportement des gardes.

La ligne de vue

Cela m’amène à vous parler brièvement de la ligne de vue. Pour qu’un garde puisse vous voir ou pour que vous puissiez voir un garde, vous devez premièrement faire face à son rang ou sa colonne. Si c’est le cas, visualisez un carré entourant les pieds de vos personnages. Si un mur ou un obstacle se trouve à l’intérieur de ce périmètre, la ligne de mire est interrompue. Dans la plupart des cas, cette règle est assez thématique et prend en compte que Snake peut se cacher derrière une caisse, se coller à un mur et autres tactiques pour éviter d’être vu. Par contre, il m’est déjà arrivé qu’un mur se retrouve à l’intérieur du carré, mais pas dans un endroit qui devrait logiquement empêcher le personnage de voir. Dans ce genre de situation, c’est à vous de décider si vous souhaitez respecter les règles à la lettre ou choisir une approche plus réaliste. Toutefois, il faut reconnaître que cette règle s’avère extrêmement efficace dans la grande majorité des situations, car elle est claire et laisse très peu de place à l’interprétation.

Les déguisements

Il existe aussi quelques moyens pour rester invisible, même sous le nez des gardes. Vous serez heureux d’apprendre que la boîte de carton fait partie des techniques de camouflage disponibles. La boîte de carton est un objet qui peut être utilisé dans le jeu et qui change votre figurine pour celle de la boîte. Tout comme les autres costumes, vous pouvez seulement vous déguiser lorsque vous êtes hors de vue, et on peut toujours vous repérer, même avec un déguisement. Les gardes ne vous verront pas tant que vous resterez immobile près d’eux. Toutefois, si un garde termine son mouvement près de la boîte, il vérifiera son contenu et vous découvrira en sonnant l’alarme. La boîte est surtout utile lorsque vous craignez vous retrouver dans le champ de vision d’un garde, mais, comme dans le jeu vidéo, elle bien plus comique que pratique.

Meryl peut également dissimuler sa véritable identité en se déguisant. Pour ce faire, elle peut se rendre près d’un garde décédé ou inconscient et utiliser l’action « déguisement ». Elle échange alors sa figurine contre celle de Meryl déguisée en garde. Cette méthode se révèle très efficace, mais Meryl doit respecter des règles strictes pour ne pas attirer les soupçons. De plus, si elle s’approche trop près d’un gardien, elle risque d’être découverte, car, malgré son déguisement, elle a une silhouette féminine et il n’y a pas de femmes dans la garde.

Mission 2 et 3

En choisissant le mode campagne, vous devrez compléter un total de 14 missions. La plupart d’entre elles comportent des objectifs secondaires qui vous demanderont souvent de revisiter certaines missions plus d’une fois. Si la première mission est relativement courte, c’est parce qu’elle sert d’introduction au jeu. Vous remarquerez sur les images ci-dessous que les missions 2 et 3 sont déjà beaucoup plus imposantes en plus d’être tirées directement du premier jeu de la série. En plus de pouvoir évoluer dans des cartes beaucoup plus grandes, Snake disposera maintenant d’actions bonus. Ces actions lui permettront de modifier le résultat d’un dé, de relancer un dé ou de réduire le bruit. Ces actions sont gratuites et disponibles à tout moment, mais elles coûtent des points d’action pour être réutilisées. De plus, à partir de la troisième mission, des alliés tels que Meryl, Gray Fox et Otacon pourront vous rejoindre. Chaque mission indique le nombre de joueurs pouvant y participer, ainsi que les alliés qui peuvent y prendre part.

Ces cartes peuvent être abordées de diverses manières et impliquent généralement des combats. Dans Metal Gear Solid: The Board Game, la résolution des combats est assez simple. En combat au corps à corps, votre personnage ne peut infliger que des dégâts d’étourdissement. Deux coups de ce genre rendent un garde inconscient, mais, avec une arme, vous infligerez des dégâts mortels. Pour attaquer, vous devrez lancer autant de dés que votre attaque vous permet de lancer et, pour chaque résultat égal ou supérieur à la défense de l’adversaire, vous toucherez la cible. Les gardes possèdent deux points de vie et trois points de défense. Pour les éliminer, il faut obtenir deux résultats égaux ou supérieurs à trois. Avec seulement cinq points de vie, vous devrez essayer d’éviter les combats autant que possible et privilégier les éliminations silencieuses et l’infiltration.

Qui dit Metal Gear Solid dit aussi combat de boss

Parlant de combats, vous aurez bien sûr quelques boss connus à combattre. Comme il reprend les éléments du premier jeu, vous devrez évidemment combattre Revolver Ocelot, Sniper Wolf, Psycho Mantis et plus encore. Ce qui est encore plus génial est que la mécanique de jeu unique à chaque boss reproduit fidèlement celle du jeu vidéo. Par exemple, Revolver Ocelot se sert des ricochets pour viser le joueur et se déplace rapidement dans la pièce. De plus, la salle dans laquelle se déroule le combat est presque identique à celle du jeu vidéo. Elle inclut même Kenneth Baker qui est prisonnier au centre de la salle entouré d’explosifs. Je dis « presque identique », car la salle a été légèrement agrandie et des piliers ont été ajoutés aux quatre coins de la salle. La salle telle que vue dans le jeu vidéo est minuscule et aurait été trop restrictive.

Vous aurez remarqué que le tank est représenté par un jeton, et ce, même dans l’édition intégrale. Je comprends qu’on ait opté pour des jetons pour représenter le tank et le Metal Gear dans l’édition régulière, mais j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi on inclut une figurine du Metal Gear dans l’édition intégrale et pas celle du tank. Donc, si vous achetez la version régulière du jeu, n’ayez crainte: vous ne passerez à côté que d’une seule figurine. Elle est grosse, elle est imposante et elle est belle, mais elle n’est pas essentielle. Elle n’est aussi que rarement utilisée et elle rend la boîte de l’édition intégrale deux fois plus épaisse que nécessaire. Elle n’a donc pas que de bons côtés.

Les éléments du jeu vidéo

Une des choses qui sont remarquables à propos de ce jeu est le souci du détail. Il y a tellement d’éléments qui rappellent le premier jeu qu’il serait difficile d’imaginer un jeu qui intègre mieux sa thématique que celui-ci. De la boîte au livret de règles, en passant par les mécaniques de jeu, le design des décors, les éléments (objets, cartes de personnages, etc.), tout dans ce jeu évoque Metal Gear Solid. Vous y trouverez même des codes que l’on peut rechercher dans le Codex pour obtenir plus d’informations. Ce genre de détail renforce énormément l’immersion et fait de ce jeu l’un des meilleurs jeux de table inspirés d’un jeu vidéo qu’il est possible d’imaginer. Vous ne pourrez que sourire en voyant des détails comme la carte de Game over, la boîte de sauvegarde avec un design de carte mémoire de PlayStation 1 et la description des personnages.

Les VR missions

Jusqu’à maintenant, nous avons principalement parlé de la campagne, mais pas des scénarios uniques. C’est ici qu’entre en jeu le fameux livre des VR missions. Il s’agit d’un livre contenant six scénarios pour 1 à 4 joueurs qui sont idéals pour une partie rapide entre amis. Certes, les missions de la campagne peuvent être répétées autant que vous le souhaitez et utilisées à l’extérieur de la campagne, mais les scénarios proposés dans les VR missions s’y prêtent mieux. Ce sont des scénarios qui utilisent un bon espace de jeu et qui ont des objectifs variés. Les cartes sont assez grandes pour accueillir quatre joueurs et les objectifs sont juste assez complexes pour que vous deviez travailler en équipe pour les accomplir. Je ne recommande pas ces cartes pour un joueur solo, à moins de contrôler plus d’un personnage à la fois. Il est aussi possible de télécharger une mission supplémentaire sur le site de CMON nommée la mission 60. En espérant avoir droit à plus de missions du genre dans les prochains mois.

Avis final

Metal Gear Solid: The Board Game est un exemple à suivre pour tous ceux qui désirent s’inspirer d’un jeu vidéo pour créer un jeu de société. La thématique et l’atmosphère du jeu vidéo sont tellement bien recréées que les fans de la série en glousseront de joie. Les mécaniques de jeu sont simples à comprendre, mais ridiculement efficaces. Le déplacement des gardes est l’un des meilleurs exemples d’une bonne mécanique de jeu. Les actions que peuvent réaliser Snake sont thématiques et tellement bien intégrées au jeu. Se déplacer en silence, courir, cogner sur les murs, assommer les gardes, tout y est et tout est merveilleusement bien réalisé. De plus, ce jeu possède le meilleur livre de règle que nous ayons vu jusqu’à maintenant. Il est clair, précis, bien divisé et il ne laisse aucune question sans réponses. De plus les conversations entre Snake et les autres personnages qui se trouvent entre les différents règlements viennent clarifier les règles de la façon la plus thématique qui soit, en plus d’ajouter une touche d’humour. La seule règle qui n’est pas parfaite est celle concernant la ligne de vue, mais elle fonctionne bien dans 95% des cas. C’est un jeu qui est aussi plaisant en solo qu’avec des amis, qui s’installe rapidement et qui s’apprend facilement et qui peut être joué en mode campagne ou par scénarios uniques. Ce sont toutes de bonnes raisons de vous procurer ce jeu. Si vous aimez Metal Gear Solid et les jeux de société, il doit absolument faire partie de votre ludothèque. Metal Gear Solid: The Board Game est aussi captivant que thématique et je lui donne la note de 9 sur 10.

Points positifs:

• Le meilleur livret de règle que nous ayons vu jusqu’à maintenant (surtout si vous possédez la version intégrale)
• Le jeu dont il s’inspire est représenté de façon irréprochable dans l’art, les composantes et les mécaniques de jeu.
• L’infiltration est une thématique rarement exploitée dans les jeux de table
• Un jeu aussi intéressant en solo qu’avec des amis
• Rapide à mettre en place et facile à ranger
• Une complexité idéale pour un jeu du genre et des tours rapides
• La possibilité d’y jouer en mode campagne ou de ne faire qu’une seule mission
• L’inclusion des VR missions

Points négatifs:

• L’édition intégrale aurait aussi dû contenir une figurine pour le tank en remplacement du jeton.
• Les insertions de plastiques et la boîte pourraient être de meilleure qualité
• La règle concernant la ligne de vue peut être un peu étrange une fois sur 20

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu de société Metal Gear Solid: The Board Game. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur cet accessoire dans la section commentaire, ci-dessous!