Premières impressions: Death Howl
Voici nos premières impressions du jeu Death Howl, testé sur PC.
Genre: Deck Builder, Soulslike, Tour par tour tactique
Développeur: The Outer Zone
Date de sortie: Prévu pour 2025
Disponible uniquement sur PC.
De nos jours, il y a de plus en plus de Soulslike et de plus en plus de Deck Builders. Après tout, ces genres sont amusants et extrêmement populaires. Alors, pourquoi ne pas fusionner ces deux genres en y intégrant des combats tactiques au tour par tour? C’est précisément la proposition de l’équipe de The Outer Zone, un petit studio de développement situé à Copenhague au Danemark. Death Howl est leur deuxième jeu et il s’agit d’une recette qui semble très prometteuse. Ce titre, qui allie deux genres très populaires, offre également une esthétique originale qui devrait séduire un grand nombre d’entre vous. Laissez-moi vous donner mes premières impressions sur ce titre.
Le monde des esprits
Dans Death Howl, vous incarnerez Ro, une chasseuse appartenant à une petite tribu. Son fils, Olvi, est mort et, guidée par des esprits, elle part à sa recherche dans le monde fantastique des esprits dans le but de le ramener à la vie. Dans cette démo, le développement de l’histoire est limité, mais vous découvrirez que le monde des esprits est aussi en danger. Bien que son développement soit encore en cours et qu’il soit prématuré de la juger, l’histoire semble prometteuse et captivante.
Un Deck Builder Soulslike…
Pour ce qui est de la jouabilité, c’est ici que Death Howl se distingue des autres jeux. En ce qui concerne l’aspect Deck Builder du jeu, il fonctionne comme la plupart des titres de ce genre. Il utilise des cartes et le but est de créer un paquet équilibré et efficace qui exploite au maximum ses synergies. Dans la démo, le nombre de cartes est limité, ce qui ne permet pas d’explorer pleinement cet aspect du jeu, mais vous trouverez déjà quelques exemples de synergies intéressantes. Par exemple, certaines cartes vous forceront à en défausser d’autres. Une fois jetées, celles-ci vous donneront un bonus d’attaque ainsi que d’autres effets qui feront pencher les probabilités en votre faveur. Il va sans dire que la version définitive comportera encore plus de cartes, ce qui permettra d’exploiter cet aspect pleinement. Malgré cela, j’ai réussi à adapter suffisamment ma main pour expérimenter avec succès deux styles de jeu distincts lors des batailles, et l’expérience s’est avérée plutôt gratifiante. Avec seulement 20 cartes dans votre paquet et une multitude d’options à choisir, vous devrez faire des choix difficiles.
Death Howl est un monde ouvert avec plusieurs chemins qui vous s’offrent à vous. Vous aurez plusieurs façons de progresser, un peu comme un vrai Soulslike. Même si ce n’est pas aussi vaste qu’un jeu comme Elden Ring, on sent tout de même le besoin d’explorer chacune des zones. Tout au long de l’exploration, vous découvrirez des sites sacrés qui agissent un peu comme les fameux bonfire de la série Dark Souls.
Les sites sacrés vous offrent la possibilité de restaurer vos points de vie et de déverrouiller des bonus, comme des emplacements supplémentaires pour l’équipement ou des cartes légendaires. Pour les déverrouiller, vous devrez tuer des esprits et ainsi collecter des Death Howl (l’équivalent des Souls) ainsi que les ressources nécessaires. Cette chasse aux ressources fait beaucoup penser à des jeux comme Monster Hunter. Certains esprits donnent en effet un certain type spécifique de ressource, et il faudra les affronter plusieurs fois avant d’en avoir assez pour fabriquer la carte désirée. Dans mon test de la version finale, je vais entrer dans les détails de tout ce que vous pouvez débloquer. Je pense que la recherche de ressources occupera une place importante dans ce titre, ce qui amènera un aspect légèrement répétitif au jeu, mais qui augmentera énormément sa durée de vie.
… avec des affrontements au tour par tour!
En ce qui concerne les combats, Death Howl opte pour un système au tour par tour tactique qui risque de plaire aux amateurs de jeux de plateau. Effectivement, l’utilisation de cartes et les déplacements par cases pendant les combats font immédiatement penser à un jeu de société du type Dungeon Crawler. Les adversaires sont visibles pendant l’exploration, vous permettant ainsi de les contourner pour éviter l’affrontement. Toutefois, en vous rapprochant d’un ennemi, le jeu basculera en mode combat.
Au début de votre tour, vous pigerez 5 de vos 20 cartes. Chacune d’entre elles aura un coût en mana pour être jouée, et vous commencerez avec 5 points de mana. Vous vous déplacerez dans une arène quadrillée de taille moyenne. Pour ce faire, vous pourrez dépenser des points de mana ou utiliser des cartes de déplacement. Vous devrez vous déplacer sur la grille et affronter vos adversaires en utilisant vos cartes d’attaque. Certaines cartes, qui sont beaucoup plus fortes, demanderont d’être détruites une fois utilisées. Elles ne seront pas détruites de manière permanente, cela signifie seulement qu’elles seront mises de côté dans une pile distincte de votre défausse et qu’elles ne seront pas mélangées avec le reste de votre paquet lorsque vous aurez épuisé vos cartes à piger.
J’ai vraiment aimé les combats dans Death Howl. Les esprits ordinaires ne sont pas très difficiles à vaincre, mais, lorsque vous affronterez des esprits plus balaises, vous devrez rester vigilant pour remporter la victoire. Chaque ennemi utilise une technique de combat unique, comme l’escargot qui se cache dans sa coquille après son premier assaut, ce qui le rend difficile à vaincre. Toutefois, ce que j’ai trouvé le plus réussi, c’est l’environnement des combats. Même s’ils ne sont que de petits espaces quadrillés, ils ont tous un design distinct qui nous oblige à adapter notre stratégie d’un endroit à l’autre.
Un design visuel fascinant
Le côté pixel art est minimaliste, mais il est parfaitement exécuté. Ce qui le distingue assurément des autres jeux optant pour le même style, c’est sa palette et son design inquiétant. En effet, les couleurs sont limitées à des nuances très sombres, tandis que les décors ne comptent que quelques couleurs, ce qui renforce considérablement l’aspect rétro du titre. Les décors sont oppressants et l’ambiance générale du jeu est vraiment très mélancolique. Cela est accentué par une bande-son atmosphérique aussi angoissante et mélancolique que les décors qu’elle accompagne.
Ma première impression
J’ai toujours aimé les jeux se déroulant dans un univers décalé où l’on ressent qu’on n’est pas le bienvenu. Death Howl excelle dans ce domaine, offrant un monde sombre et mélancolique dans lequel j’ai hâte de me replonger. Bien que l’aspect Soulslike du titre ne soit peut-être pas assez mis en évidence, si vous êtes un fanatique de combats en tour par tour tactique ou si vous appréciez autant les jeux de construction de paquets de cartes que moi, vous adorerez. Le concept est original, les cartes sont diversifiées, les combats sont captivants et l’esthétique visuelle est remarquable. Cependant, l’interface pourrait être plus élaborée et la manette non prise en charge est regrettable. Espérons qu’une mise à jour future inclura cette fonctionnalité. Quant à la démo, j’ai passé beaucoup plus de temps à y jouer que nécessaire, au point de connaître parfaitement la première zone. Cela montre bien à quel point j’ai adoré mon expérience. J’ai hâte de découvrir ce que le reste de cette aventure nous réserve. Une chose est certaine, je suivrai attentivement les projets de The Outer Zone dans le futur. Death Howl est un jeu unique et prometteur qui se démarque de la concurrence!
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Death Howl. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
Un énorme merci à 11 Bit Studios de nous avoir permis de tester la démo pour pouvoir vous donner nos premières impressions.
- Premières impressions: Death Howl - 5 février 2025