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Critique: The Inquisitor


Voici notre critique du jeu The Inquisitor, testé sur PlayStation 5:

Genre: Action et aventure
Développeur: The Dust
Date de sortie: 8 février 2024

Disponible sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S et PC

The Inquisitor se présente comme un jeu d’action-aventure, qui mêle combat à l’épée et enquête. Vous êtes envoyé seul pour traquer et tuer un soi-disant vampire, et pour ce faire, vous devrez user de ruses, vous battre à l’épée et prendre les bonnes décisions au bon moment!

Guillaume de Baskerville ou Bernardo Guy?

Si vous avez lu ou vu Le Nom de la Rose, ces deux noms peuvent vous aider à comprendre où je veux en venir! Mais si vous ne connaissez pas le livre d’Umberto Eco ou l’adaptation cinématographique de Jean-Jacques Annaud, pas de problème, je vais vous expliquer tout ça! À l’instar de ces deux protagonistes du Nom de la Rose, The Inquisitor vous permet d’incarner un inquisiteur, mais de manière clémente comme Guillaume de Baskerville ou de manière plus cruelle comme Bernardo Guy. Durant toute l’aventure, vous devrez prendre des décisions qui affecteront plus ou moins l’histoire du jeu.

Dès le début du jeu, un garde vous manque de respect. Allez-vous laisser passer cela?


Mais d’ailleurs, l’histoire du jeu, parlons-en. La situation de départ est simple, en 1533, la ville de Koenigstein fait appel à vos services d’inquisiteur afin de traquer et tuer un soi-disant vampire. Une fois arrivé dans cette charmante cité médiévale, l’inquisiteur Mordimer Madderdin doit donc trouver le maximum d’informations concernant le vampire de Koenigstein. Hélas, Mordimer ne trouvera pas toutes les réponses en se contentant d’interroger les habitants, il faudra de temps en temps aller dans le non-monde. Une sorte de monde parallèle spirituel, où Mordimer peut s’aventurer pour y trouver la vérité. Il faut récupérer et réunir quelques fragments tout en esquivant les ennemis pour voir une scène délivrer les secrets les plus obscurs!

Les combats à l’épée sont relativement basiques, mais réalistes.
Les fragments se trouvent dans ces demi-sphères lumineuses.

Le charme de Koenigstein

La ville est accessible dans sa totalité et en monde ouvert, on a vraiment l’impression d’arpenter des faubourgs authentiques et profiter des architectures des bâtisses d’époque! Se déplacer à pied suffit amplement pour cette petite cité aux innombrables ruelles escarpées.

Mordimer se contrôle très bien, et ses talents hors du commun offrent une jouabilité variée! Il possède plusieurs capacités hors normes comme entendre des conversations au loin ou encore accéder au non-monde. On aura aussi le loisir d’user de notre autorité due au rang d’inquisiteur pour arriver à nos fins!

Le port est un endroit calme!
Il ne faut pas tenter de vendre ses informations à l’inquisiteur!


Les phases de combat à l’épée sont assez jouissives une fois que l’on a compris le système de coups, avec le contre, l’esquive, la parade, le coup normal et coup fort. Là où le jeu surprend, c’est au niveau de la réponse lorsqu’on appuie sur les boutons de la manette. En clair, Mordimer donnera autant de coups d’épée que vous aurez appuyé de fois sur le bouton, ses actions ne s’annulent pas en appuyant sur un autre bouton : elles s’additionnent! Mais une fois cela assimilé, se battre est très plaisant.

Ici, pas de bataille d’insultes.

Des faubourgs malfamés à la belle cathédrale!

Les décors sont effectivement très réussis, mais on ne peut pas en dire autant de la finition des personnages qui reste assez sommaire. Les cheveux et vêtements qui flottent nous rappellent davantage que nous sommes dans un jeu vidéo, mais d’ancienne génération. Cela rend l’ensemble visuel inégal et c’est vraiment dommage. Par chance, l’animation est vraiment bonne et permet de conserver une bonne expérience de jeu. Ce n’est techniquement pas parfait, mais l’ambiance si particulière de ce jeu aide à passer outre certains défauts mineurs!

Certains personnages semblent sortir d’un jeu PlayStation 3.
Les lumières et couleurs rendent l’ensemble très réaliste.


Koenigstein est une ville fort convaincante en termes d’immersion, et le non-monde n’est pas moins intéressant visuellement! L’architecture des niveaux du non-monde change régulièrement et malgré le fait de toujours se retrouver dans l’obscurité, on a aucun mal à nous repérer parmi ces étranges îlots.

Un escalier fait de rondins verticaux se dresse sous vos pieds pour accéder aux îlots!

Quels étranges cris dans la nuit!

L’ambiance réussie de ce jeu est aussi due à ses bruitages réalistes, Du moindre pas aux coups d’épée, tout nous immerge dans cette ville médiévale qui paraît si authentique! Le fond sonore de chaque partie de la ville concorde parfaitement avec l’idée que l’on peut se faire d’une auberge, d’une cathédrale et de tout autres endroits.

Les musiques, bien que discrètes, parviennent à être oppressantes lors de phases de jeu tendues. Les différentes compositions qui accompagnent toute l’aventure sont vraiment bien inspirées et collent parfaitement à l’époque et à l’atmosphère voulue par les créateurs.

Le jeu recèle de mystères!

J’en arrive au point noir de ce jeu, qui est sûrement dû à son petit budget de production, il n’y a pas version française audio. Les seuls langages dont nos oreilles puissent profiter sont l’allemand, le polonais et l’anglais. J’ai choisi la langue de Shakespeare, pour au moins la comparer avec le sous-titre en français et c’est plutôt bien traduit. Je n’ai eu aucun problème de compréhension, et je dois dire que je me suis attaché aux voix de l’impassible inquisiteur et celle du bourreau, qui est bien plus démonstratif!

Espionner les conversations est riche d’informations.

La traque de vampire ne dure pas éternellement!

The Inquisitor base son expérience de jeu sur l’alternance continue entre le monde réel et le non-monde. Cela permet de varier la jouabilité, entre recherche d’indices, infiltration, combat. L’expérience de jeu est hétéroclite et on ne s’ennuie jamais.

Il y a une chose que j’ai beaucoup aimé dans ce jeu, c’est qu’il ne vous prend pas par la main. C’est uniquement à vous d’aller chercher les bonnes informations en dehors des sentiers battus. On peut finir le jeu d’une traite, mais ce serait manquer pas mal de petits détails et anecdotes amusantes !

Les dialogues ont plus d’intérêt quand on peut choisir la réponse.
Par chance, un aveugle m’a donné la solution, mais je n’ai rien noté!

J’aurai terminé l’histoire en 8 heures de jeu, et 8 heures bien remplies. L’histoire est bien rythmée, et ça ne manque pas de retournement de situation. Comme je l’ai mentionné en début d’article, cette enquête m’a fortement fait penser au film Le Nom de la Rose, avec en supplément une partie surnaturelle!

Le scénario prend fin, Mordimer repart donc en Italie !

Mon avis

En un mot, merci! Merci au studio Dust d’avoir réalisé ce titre, qui semble à la fois moderne et classique, qui sait mêler de manière subtile et astucieuse différentes phases de jeu. Mais il n’est pas sans défaut, The Inquisitor présente quelques bugs mineurs, par chance, aucun qui soit suffisamment conséquent pour gêner notre évolution dans l’histoire. The Inquisitor laisse une grande part de liberté dans notre façon de faire avancer l’enquête, et les trois fins alternatives sont aussi une bonne idée pour une possible re-jouabilité!

Ma note: 7/10


On doit ce jeu au studio polonais Dust, qui à ma connaissance, en sont à leur premier jeu. The Inquisitor s’inspire de la série de livre Moi, Inquisiteur de l’auteur Jacek Piekara. Malheureusement, je n’ai pas pu en apprendre davantage car ces livres semblent ne pas avoir été traduit du polonais !


Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu The Inquisitor. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!


Noxyoz

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Noxyoz

Fan de jeux vidéo depuis ses 4 ans, il a commencé à jouer sur l’Amiga de son père et cette passion le suit depuis tout ce temps! Il a créé une chaîne Youtube, nommé Noxyoz, où il parle de jeux qui l'ont marqué. Même si les jeux récents l’intéressent, il est surtout attiré par le rétro en général, en console comme en ordinateur!

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