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Critique: Black Myth: Wukong

Voici notre critique du jeu Black Myth: Wukong, testé sur PS5:

Genre : Action-RPG, aventure et combat  
Développeur : Game Science
Date de sortie : 19 août 2024
Disponible sur : Playstation 5, PC, (Sur Xbox Series éventuellement)

Site Web Officiel 

Bonjour à vous tous !

Ça faisait un petit bout de temps que je n’avais pas eu la chance de vous partager mon avis sur un jeu fraîchement sorti. Et bien aujourd’hui, c’est avec un immense plaisir, que je vais vous partager mon avis sur le jeu Black Myth: Wukong. Un jeu que j’attendais avec beaucoup d’impatience, depuis plusieurs années (en fait, depuis les premières annonces officielles).

Après quelques polémiques dans la couverture de presse juste avant sa sortie, Black Myth a suscité beaucoup d’intérêts au cours des dernières semaines.

Mais que vaut ce premier titre majeur du studio Game Science ? Voyons tout ça ensemble dans un survol rapide du jeu.

Une aventure grandiose au travers la mythologie chinoise

La mythologie et le folklore chinois, voilà un thème qui est rarement exploité dans les jeux vidéo. C’est exactement dans cet univers que Black Myth: Wukong nous plonge et nous en fait voir de toutes les couleurs. C’est grâce à plusieurs aspects comme le bestiaire, les environnements et la musique, qu’on est totalement téléporté dans cet univers soigné et représentatif de ce folklore aussi fascinant que magnifique.

Bestiaire : Black Myth propose un bestiaire assez généreux, mais aussi extrêmement varié. Tous les types de monstres, de personnages, de créatures que l’on retrouve dans la mythologie chinoise, se retrouvent ici. Que ce soit au niveau des monstres dit ‘’standards’’, des mini-boss et des boss principaux, les développeurs ont réussi à exploiter une faune bien banale aux premiers égards, et transformer le tout en des créatures monstrueuses, mais tout aussi impressionnantes. De plus, le bestiaire change beaucoup en fonction de l’environnement dans lequel on se retrouve, ce qui vient encore plus bonifier la variété des créatures rencontrées.

Environnements : Le jeu est séparé en plusieurs chapitres, qui proposent des environnements différents les uns des autres. On passe de gigantesques forêts fournies, à un environnement désertique ou à des montagnes enneigées et j’en passe. Comme je disais plutôt, chaque type d’environnement apporte son petit lot de changements, comme par exemple au niveau des visuels, du bestiaire, et même au niveau sonore. Quoi qu’il en soit, Wukong nous propose des panoramas majestueux et magnifiques. Les développeurs en sont bien conscients, car à plusieurs reprises dans le jeu, on retrouve des endroits de méditation où notre personnage s’assoit pour méditer, sous une musique relaxante et un paysage à en éblouir la rétine.

Ambiance sonore : En plus du bestiaire, des éléments de décors et des environnements, chaque zone propose également une ambiance sonore qui vient encore plus accentuer le type de zone dans laquelle on se retrouve. Toute la musique de fond qu’on peut entendre lors de l’exploration et des combats, est majoritairement réalisée avec des instruments de la culture chinoise, renforçant encore une fois de plus l’immersion dans ce folklore magnifique.

Des graphismes à couper le souffle !

Dès les premières images du jeu, on pouvait immédiatement constater que le jeu allait proposer des graphismes de haut niveau. Après avoir pris le jeu en main, je confirme que ceux-ci sont plus que magnifiques.

Nous avons droit à des personnages avec une excellente modélisation : des décors et des panoramas à couper le souffle et des effets de lumières qui viennent mettre en valeur certains éléments. La physique dans certains environnements (comme dans les dunes de sable ou dans les montagnes enneigées) est franchement bien réalisée. La physique des traces de pas dans la neige et le sable par exemple, est un bon exemple des petits détails qui bonifient encore plus le rendu visuel.

Que ce soit au niveau des cinématiques ou lors des phases de gameplay, le jeu reste ultra fluide. Cette fluidité, même dans les moments les plus nerveux, assure de garder un niveau visuel de haute qualité, même durant les combats les plus intenses, rendant une fois de plus, le jeu encore plus immersif.

Le jeu nous propose des panoramas et des paysages avec une profondeur assez monstrueuse. Je pense d’ailleurs à la cinématique d’ouverture où on voit au loin des créatures mythiques et géantes. Ou bien durant certains combats de boss, ceux-ci peuvent se promener d’une profondeur de décor à un autre tellement les paysages proposés sont profonds.

Sans enlever toute la beauté que les graphismes du jeu nous offre, il faut malheureusement parler aussi des petits défauts qu’on peut rencontrer. J’ai remarqué que dans certains passages, et surtout durant les cinématiques, certaines textures mettent quelques secondes à bien apparaître. Rien de bien grave, mais ça saute rapidement à l’œil comme ce sont des textures de premier plan. De plus, bien que la physique dans certains environnements comme la neige ou le sable soit magnifique, celle dans l’eau m’a laissé quelques fois sur ma faim. De loin, le visuel de l’eau est magnifique, mais quand on s’y déplace, la physique de l’eau est un peu étrange. Encore là, rien qui ne gâche notre aventure, mais ça reste tout de même notable.

Au final… est-ce un souls-like ou pas ?

Voici une question qui reste assez difficile à répondre. Selon plusieurs sources, il ne s’agirait pas d’un souls-like, même si le jeu reprend beaucoup, je dis bien beaucoup, d’éléments de ce type de jeux.

Tout comme les jeux souls, les combats sont nerveux et demandent un certain temps d’adaptation, surtout au niveau des combats de boss. Certains d’entre eux nous amènent à recommencer le combat à quelques reprises pour bien apprendre les ‘’patterns’’ de mouvement de ceux-ci, pour arriver à bien les esquiver, car oui l’esquive reste ici votre seule option pour éviter les coups. Dans les souls, on avait l’option de pouvoir parer une attaque au bon moment pour étourdir l’ennemi, mais ici, nous n’avons pas de parade disponible, mise à part une capacité qui va nous le permettre de temps à autre.

Les combats reposent surtout sur des attaques légères, des attaques puissantes, des transformations, des sorts et des capacités spéciales. Les attaques légères, bien enchaînées, remplissent une jauge qui permet d’utiliser les attaques puissantes. Celles-ci vont varier dépendamment de la posture qu’on utilise. Il existe 3 types de postures différentes qui changent le type d’attaque puissante qu’on utilise. Ces postures sont changeables à n’importe quel moment, grâce aux touches multidirectionnelles. Cependant, il faut les débloquer avant de pouvoir les utiliser.

Au fil de l’aventure, on débloque des sorts spéciaux comme l’immobilisation d’ennemis, ou la téléportation dans la fumée. Tout comme certains pouvoirs/transformations qui sont rendus possibles après avoir terrassé certains ennemis plus puissants. Sans oublier le pouvoir de certaines reliques qui viennent nous donner certains boost ou certaines défenses de plus lors des affrontements plus féroces.

Quand on terrasse certains ennemis, ils laissent derrière eux leur esprit, qu’on peut récolter pour s’en servir lors des combats. Je prends par exemple une créature qui, comme attaque principale, utilisait sa tête pour donner un grand coup au sol, et bien si on utilise cet esprit équipé lors d’un combat, on profite de cette même attaque puissante. C’est donc une très bonne idée de trouver tous les ennemis cachés pour s’assurer de récolter le plus d’esprits possibles pour avoir une grande variété d’attaques spéciales.

Si on se limite aux attaques légères et puissantes, certains combats peuvent être très difficiles. Cependant, si on réussit à bien jumeler toutes les options qui s’offrent à nous, entre les attaques, les sorts, les transformations et autres, les combats prennent une tournure beaucoup plus simple et le jeu devient immédiatement plus accessible.

Au fil de notre aventure, en combattant des ennemis, on récolte des ‘’étincelles’’, qui sont en fait la monnaie d’échange dans l’arbre de compétences. Il y a beaucoup de choses à débloquer dans cet arbre, qui est divisé en plusieurs parties distinctes, comme l’amélioration des effets fondamentaux, des postures, des sorts, et même des transformations. Il y a beaucoup de choses à modifier et améliorer. On a donc la possibilité de choisir la voie qui nous convient le mieux et soyez sans crainte, il est toujours possible de recommencer les placements d’étincelles quand on le souhaite.

Il est également possible de récolter différents matériaux pour pouvoir fabriquer différentes armes et armures. Après la défaite de certains boss, ou la découverte de certains passages secrets, de nouveaux équipements peuvent être disponibles à la fabrication. Il est donc important de souvent retourner voir les autels, pour être certain de ne rien manquer.

Un jeu plus généreux qu’il ne le laisse paraître !

Quand on commence le jeu, on réalise tout de suite qu’il est plutôt linéaire. Les environnements sont remplis de murs invisibles, mis à part quelques chemins de détours ici et là, pour aller chercher des coffres ou boss cachés. Cependant, on réalise vite que plus l’aventure avance, plus les zones sont grandes et offrent une plus grande liberté d’exploration. Déjà au chapitre 2, on voit une sacrée différence par rapport au premier. Il y a plusieurs chemins, menant à différentes zones, qui elles proposent des combats de boss cachés et/ou des coffres renfermant de précieux trésors. Il est donc très important de parcourir chaque chemin que l’on trouve, car les boss cachés offrent souvent de nouveaux pouvoirs ou de nouvelles créations d’armes et armures.

La durée de vie du jeu va grandement différer selon votre style et votre niveau de jeu. Mais, en moyenne, on peut compter une 30e d’heures pour venir à bout de la trame principale. Si vous désirez faire le tour de tous les boss et zones secrètes et remplir toutes les petites missions secondaires, on parle plutôt d’une 40e d’heures. Notez bien que ces infos sont une moyenne, car il se pourrait que ça vous prenne plus de temps, surtout si vous prenez votre temps pour essayer de créer toutes les armes et armures et j’en passe.

Black Myth: Wukong propose un vaste éventail de boss principaux, secondaires et secrets. On parle d’environ 95 à 113 boss au total, ce qui est une quantité phénoménale, si on se base sur d’autres jeux du même genre. Certains parlent d’un style  »boss rush » où on ne fait que combattre des boss les uns après les autres. Ce n’est pas totalement faux…Mais pas totalement vrai non plus. Oui, les boss s’enchaînent rapidement, mais entre chacun d’entre eux, il y a la possibilité de faire un peu d’exploration. Les zones d’exploration entre chaque boss ne sont pas aussi grandes et vaste que dans un Dark Souls par exemple, mais il est possible de flâner un peu dans ces petites zones, remplies d’ennemis de base, et ainsi améliorer un peu notre style de jeu avec nos nouvelles compétences acquises.

Facile, difficile ou infaisable ?

Voici un point sur lequel beaucoup de gens espère avoir un retour. Comme le jeu a au départ, été vendu comme un souls-like, beaucoup de joueurs se sont demandés si le jeu est difficile. Encore là, c’est un point qui est assez difficile à classer, car la difficulté d’un jeu pour un joueur, n’est pas nécessairement la même pour un autre.

Si vous voulez mon avis personnel, je crois que le jeu n’est pas ‘’difficile’’ en tant que tel, mais plutôt ‘’exigeant’’.

Dans un jeu souls, quand vous mourez, vous devez parfois refaire un très long trajet pour revenir à l’endroit de votre mort pour récolter vos âmes, sinon vous perdez tout ce que vous aviez d’amassé. Ici, vous n’avez rien à craindre. Quand vous tombez au combat, vous n’avez pas besoin de retourner à l’endroit de votre mort pour récolter quelque chose de perdu. De plus, les zones entre les différents boss ne sont pas très éloignées, et il y a des Autels en grande quantité. Les Autels font office de zone de repos, de voyage rapide, d’endroit pour modifier les capacités équipées, de place pour créer des armes et des armures et j’en passe. Soyez rassuré, il n’y a pas de longues distances à faire entre les différents autels.

C’est surtout au niveau des combats de certains boss que le côté ‘’exigeant’’ du jeu fait sa plus grande apparition. Les combats contre les ennemis de bases, sont assez faciles. Vous n’aurez que rarement de la difficulté à vous débarrasser d’eux. C’est surtout au niveau de certains boss que ça se complique. Il faut parfois prendre du recul dans la zone de combat, et analyser les différents ‘’patterns’’ d’attaque du boss, pour savoir à quel moment faire une esquive parfaite et trouver la meilleure ouverture pour le frapper. Pour certains ennemis, c’est assez facile à trouver, mais pour d’autres ennemis beaucoup plus rapides et imprévisibles, il peut être assez difficile de trouver les meilleurs moments pour esquiver et attaquer. C’est à ce moment qu’il faut utiliser toutes les capacités qu’il nous est possible d’utiliser pour en venir à bout.

Quelque chose m’a par contre un peu titillé durant mon aventure. Il faut savoir que les attaques légères font très peu de dégâts, comparées aux attaques lourdes. Ça, je peux vivre avec sans problème, c’est seulement que quand on effectue des attaques légères, on ne ressent pas de réaction au niveau de l’ennemi. Celui-ci continue ses mouvements sans s’arrêter suite à un coup comme si de rien n’était. On ne ressent donc aucun sentiment d’avoir réussi notre attaque, ce qui peut être assez intimidant lors des premières heures car sachant que même si on attaque avec des attaques légères, que les patterns des ennemis ne sont pas stoppés ou ralentis, ça devient immédiatement plus difficile de faire des esquives parfaites, car on ne peut pas prendre en considération la puissance de nos attaques. Cependant, on s’habitue rapidement et on oublie vite cette petite lacune qui peut toutefois être déstabilisante au début.

Au final, est-ce que l’attente en valait la peine ?

Personnellement, j’attendais ce jeu avec impatience depuis son annonce. Durant les derniers mois/semaine avant sa sortie, j’ai eu certaines craintes, car le jeu a subi une certaine polémique vis-à-vis la couverture de presse et aussi du fait que les versions test envoyées à certains testeurs, ne couvraient que la version PC du jeu, et non celle PS5. Ce qui a mené certains à dire que la version PS5 serait grandement plus faible et certains testeurs ont même dit ne pas avoir pu compléter leur test, car ils rencontraient des bogues importants, les empêchant de continuer leur aventure.

Et bien soulagez vous, car après plusieurs heures de jeu, je n’ai rencontré aucun bogue gênant ou qui me bloque dans l’aventure. De plus, de mon côté, la version PS5 me semble excellente et aussi belle que les vidéos de présentations qui provenaient de la version PC.

Sinon, le jeu remplit grandement mes attentes. Étant fans des souls-like, j’avais très hâte de mettre ma main sur ce titre. Ce qui me plaît le plus dans ce type de jeu, c’est les combats de boss, alors inutile de vous dire que dans Black Myth: Wukong, je suis plus que servi.

Des combats rapides et nerveux, des paysages à couper le souffle, un rendu visuel bluffant, une belle possibilité de modification de personnage et d’équipement, une variété de gameplay assez varié, une trame sonore autant relaxante que stressante, et un bestiaire avec une variété gigantesque. Tous ces points font en sorte que ce jeu, est pour moi, une des plus grandes surprises de 2024. Il faut croire que je ne suis pas le seul à adorer ce jeu, car celui-ci bat des records un peu partout et il est l’un des jeux les plus joués simultanément, sur la plateforme steam, et ce, dès sa sortie.

Voici les différents points importants de ma critique, qui résument très bien tout ce que je viens de vous dire :

Points négatifs :

  • Des textures qui mettent parfois un certain temps avant de s’afficher correctement ;
  • Souvent aucune réaction venant des ennemis face à des attaques légères ;
  • Une trame narrative qui au final, est un peu nébuleuse et pas très importante ;
  • Certains murs invisibles un peu gênants par endroit, surtout lors de certains combats ;
  • Dans une même zone, il peut y avoir une énorme différence de force entre les ennemis standards, un peu trop même.

Points positifs :

  • Le jeu nous plonge dans l’univers folklorique chinois ;
  • Des graphismes à couper le souffle ;
  • Une bande sonore qui respecte grandement la culture chinoise ;
  • Des combats rapides, stressants et souvent grandioses ;
  • Des mises en scène magistrales ;
  • Une belle possibilité de personnalisation ;
  • Une difficulté bien dosée ;
  • Une énorme variété et type de boss, c’est assez fou ;
  • Un bestiaire varié et représentant bien le folklore ciblé ;
  • Un contenu assez généreux, offrant quand même une bonne durée de vie ;
  • La variété des différents environnements proposés ;
  • La proximité des autels évite de devoir refaire de longs aller-retours ;
  • Incarner le Roi Singe, voilà tout !!!

Black Myth: Wukong répond finalement à mes attentes, et même un peu plus.

C’est avec un plaisir fou qu’on plonge dans l’univers magique du folklore chinois, grâce aux décors majestueux et à la bande sonore qui colle parfaitement à l’essence même du jeu. Peut-être pas aussi difficile qu’un jeu Souls, mais qui offre beaucoup de moments exigeants, ce qui en fait un jeu plus accessible au grand public.

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Black Myth: Wukong. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous !

Underdrouin
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Underdrouin

Dans la trentaine, originaire de la Beauce.. Il a le bonheur d'être marié et papa de 2 beaux enfants. Il est dessinateur industriel depuis maintenant près de 14 ans et parallèlement, il est aussi pompier volontaire et premier répondant. Gameur depuis son tout jeune âge. Il a découvert le gaming grâce à la Super Nintendo. Depuis cette console, il a possédé toutes les autres consoles suivant cette génération. Actuellement sur la nouvelle génération, il est le genre de joueur qui aime toucher à tout de près ou de loin. Au plaisir de discuter gaming avec vous, ou même de se retrouver en ligne lors d'une partie. Game On !

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