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Critique: Driver

Voici notre critique du jeu Driver, testé sur PlayStation:

Genre: Course poursuite
Développeur: Reflections
Date de sortie: 25 juin 1999

Disponible sur Playstation et PC

En 1999, Reflections souhaite nous faire prendre part aux courses poursuites les plus démentes dignes de films des années 70. Véritable hommage à des films comme Duel, Bullitt, Point Limite Zéro, French Connection, Sugarland Express, Cours après moi Shérif, La grande casse et bien sûr Driver, dont la scène du parking souterrain aura directement inspiré Reflections pour le début du jeu !

Tanner, l’infiltré !

Dans le bureau de McKenzie, John Tanner rend son insigne ! Pas parce qu’il se fait virer, mais parce qu’il doit infiltrer la mafia ! Et le jeu commence par un test, savoir si John sait piloter correctement !

 » Mais t’es un As ! On te garde ! « 

L’histoire n’est pas plus compliquée que les films cités en début d’article : le but est d’arrêter celui qui chapeaute toute cette organisation ! Durant toute l’aventure, Tanner se fait de plus en plus de contacts dans ce milieu, ce qui l’amène à changer de ville. Miami, San Francisco, Los Angeles et New York seront les terrains de jeu propices aux plus folles courses poursuites dans lesquelles Tanner devra se montrer suffisamment talentueux !

Les cinématiques ont une mise en scène digne de la série Starsky & Hutch !
Tanner avec McKenzie, qui s’assure que le président aille bien !

Tanner doit donc protéger sa couverture s’il ne veut pas être démasqué, ce qui le mettra dans des situations très délicates que ce soit par rapport aux mafieux ou aux flics ! Mais tout se termine bien, enfin si vous parvenez à sauver le président.

Appuie sur le champignon !

Driver propose plusieurs modes de jeu, mais les plus conséquents restent le mode histoire « un flic dans la mafia » et le mode balade, où l’on peut rouler comme on veut dans un environnement entièrement modélisé en 3D, bien avant les Grand Theft Auto.

Les cônes et les barrières se brisent ou s’envolent !
Plus qu’à recommencer !

De temps en temps, les missions qui nous sont proposées sur répondeur nous laissent le choix, mais ça ne change rien au scénario. La plupart des missions se limitent simplement à partir d’un point A pour rejoindre un point B, sans alerter la police, sans détruire sa voiture et bien sûr dans un temps limité.

Même pas peur des shérifs !

La maniabilité de Driver est exemplaire. S’il est compatible avec les sticks analogiques, je préfère y jouer avec la croix directionnelle. Les caractéristiques des voitures sont uniques, et la physique du jeu est absolument jouissive, on prend plaisir a démarrer sur les chapeaux de roues et faire des dérapages à chaque intersection !

Belle caisse mec !

Bien que la version PC ( sortie quelques mois plus tard ) soit la plus belle version du jeu, Driver sur Playstation n’a pas à rougir ! Reflections a su exploiter à merveille la première console de Sony, et les reproductions des villes sont impressionnantes.

Les reflets sur la carrosserie sont magnifiques !

La physique du jeu est aussi très bien faite, que ce soient les suspensions, les dégâts, les lumières, bref, tout est convaincant et on s’y croit ! Il est juste dommage que Los Angeles ne soit jouable que de nuit.

Les personnages marchent tout le temps, même si le temps presse !
Là, c’est terminé !

Driver en met plein la vue et parcourir de si grands espaces en 3D polygonales sans temps de chargement est une belle prouesse de la part de Reflections. Le seul bémol que j’ai pu constater serait l’apparition de saccades lorsqu’il y a trop de voitures qui vous foncent dessus en même temps, mais c’est très peu fréquent.

Un retour aux années 70 !

Driver se montre très immersif, et ça commence par le bruitage ! Que ce soit le vrombissement du moteur, les collisions entre les voitures, le crissement des dérapages, certains bruitages semblent d’ailleurs être directement repris du film Driver !

La police est sans pitié !

Que ce soit dans les menus, les missions ou simplement une balade, la musique accompagne toujours notre périple. On se croirait dans un épisode de Starsky et Hutch, et c’est franchement bon ! Des morceaux rock au jazz, on baigne dans cette ambiance des années 70.

La couverture de Tanner dans le milieu de la pègre est compromise !
La physique de la caisse dans la camionnette est très bien réalisée !

J’en viens à ce qui m’a le plus bluffé sur cet épisode, le doublage français ! On arrive à reconnaître les voix de Jacques Frantz pour Tanner, Benoît Allemane pour Rufus, Med Hondo pour Mojo, Marc Saez pour Leck ou encore Jean-François Kopf pour le président ! Ces comédiens parviennent à rendre les scènes cinématiques vivantes malgré une animation quasiment inexistante !

4 villes pour coffrer les gangsters et corrompus !

44 missions seront nécessaires pour boucler l’histoire, et c’est plutôt correct, il m’a fallu moins de 7 heures pour finir ce jeu, mais quelles 7 heures ! Et malgré le fait que tout s’articule autour du pilotage de voiture, Driver parvient à proposer des missions variées.

Les voies de tramway permettent de rouler plus facilement !
Les voleurs prennent leur temps pour monter !

La difficulté du jeu n’est pas insurmontable ( sauf pour la dernière mission ), et quelques missions dans le jeu seront plus difficiles que d’autres, que ce soit au début ou vers le milieu de l’histoire ! Mais cela rend le jeu plus réaliste à mon sens, une difficulté progressive aurait rendu l’expérience trop commune !

Sur cette version Playstation, j’ai été incapable de terminer la dernière mission, Tanner doit sauver le président dans une voiture blindée, donc plus lourde, qui n’accélère pas bien, freine moyennement et sous-vire dès que l’on veut tourner. Sans le code de triche d’immunité, c’est très compliqué de dépasser les trois quarts du chemin à faire sans avoir sa voiture démolie.

Si vous êtes retourné, aucune chance de repartir !

Reflections, studio principalement connu pour les Shadow of the Beast et Brian le lion, des jeux impressionnants techniquement sur Amiga, est aussi derrière les Destruction Derby, qui serviront de base pour réaliser Driver !

Véritable précurseur dans le jeu en monde ouvert en 3D polygonale, Driver propose une expérience arcade dans sa jouabilité tout en restant absolument immersif avec son scénario digne des films cités en début d’article. Une fois la physique du jeu assimilée, à vous de montrer vos talents de pilote en envoyant balader les policiers un peu trop collants ! Certes, certains éléments du décor s’affichent au dernier moment, mais ce jeu n’en reste pas moins une prouesse technique pour la Playstation. Si un jeu essentiellement basé sur la conduite ne vous rebute pas, vous vivrez une super expérience de jeu, où se mêlent action, course-poursuite et exploration de villes.

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Driver. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!

Noxyoz
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Noxyoz

Fan de jeux vidéo depuis ses 4 ans, il a commencé à jouer sur l’Amiga de son père et cette passion le suit depuis tout ce temps! Il a créé une chaîne Youtube, nommé Noxyoz, où il parle de jeux qui l'ont marqué. Même si les jeux récents l’intéressent, il est surtout attiré par le rétro en général, en console comme en ordinateur!

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