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Critique: Trolls (CD32)

Voici notre critique du jeu Trolls, testé sur CD32:

Genre: Plate-forme
Développeur: Flair Software
Date de sortie: Janvier 1994

Disponible sur CD32

Les trolls, même sans en être fan, on en a forcément vu ou eu dans les années 90. Le phénomène avait complètement explosé avant de retomber comme un soufflet assez rapidement. Mais avant que cette mode ne soit passée, pas mal de produits dérivés ont vu le jour. Notamment des jeux vidéo en 1992 sur MS-DOS, Commodore 64 et Amiga. Puis en 1994, une version plus aboutie voit le jour sur la CD32. C’est cette version que nous allons découvrir!

Il était une fois…

Par une froide nuit d’hiver, dans un petit village, le propriétaire d’un vieux magasin de jouet s’apprête à aller dormir après avoir allumé un feu dans sa cheminée ! Mais voilà qu’à minuit, un troll semble prendre vie!

Ce charmant petit village s’éteint !

Le prétexte pour se balader à travers tous ces niveaux de plate-forme est tout simplement le sauvetage des bébés trolls perdus à travers les différents mondes! C’est bien suffisant pour ce genre de jeu, je n’en attendais pas tant!

Les poutres et huisseries ont comme quelque chose d’étrange !

Le scénario n’est vraiment pas recherché et honnêtement, pour un jeu comme ça, je ne trouve pas que ce soit un critère primordial. C’est une histoire très simple où l’on sait d’avance ce qu’on va chercher dans les niveaux!

Voici le héros du jeu !

Mais que sait-il faire, ce troll?

Notre protagoniste aux cheveux roses cache bien ses talents et sans la notice du jeu, il y a de fortes probabilités que vous ayez du mal! La première chose qui m’a choqué est le fait que l’on puisse sauter avec plusieurs boutons! On peut, au choix, sauter avec la flèche du haut, ou les boutons RW et FF de la manette Amiga (ce sont les boutons qui tombent sous l’index gauche et l’index droit). Finalement, appuyer sur FF ne m’a pas paru si étrange que ça. Je m’y suis vite habitué!

On peut entrer dans le monde que l’on souhaite et les faire dans l’ordre qu’on veut !

On peut trouver un yo-yo dans certains ballons pour éliminer plus facilement les ennemis, pour casser des murs ou pour se balancer! Les éléphants rouges servent de checkpoint et les Pigstop, que je traduirais par arrêt au porc, servent de sortie de niveaux et sont activables une fois le nombre suffisant de bébés réunis!

On réveille l’éléphant rouge pour sauvegarder notre passage !

Les trolls ont plusieurs couleurs de cheveux et ça tombe bien, la notice nous explique tout ça! Des cheveux jaunes nous font courir plus vite et sauter plus haut. Des cheveux rouges nous rendent insensibles aux dégâts. Des cheveux noirs nous ralentissent. Des cheveux blancs nous donnent des ailes et permettent de voler. Des cheveux verts nous rendent imprécis dans nos mouvements et les cheveux bleus nous font sauter deux fois plus loin!

Le cochon volant, Pigasus, vient nous chercher devant son panneau !

Un monde plein de couleurs!

Trolls est certainement le jeu qui tire le plus parti de la palette composée de 16,7 millions couleurs de la CD32. Ça pète de couleurs pétantes, criardes et flashy! On est à l’opposé de la sobriété visuelle. Trolls en fait des caisses pour en mettre plein la vue!

Les écrans de chargement ressemblent aux T-shirt que l’on teinte soi-même !

Comparé à la version de 1992, il y a une grande amélioration du côté des détails graphiques. Les décors ne sont plus de simples dégradés de couleurs et le CD permet d’embarquer 32 niveaux supplémentaires! Avec tous ces éléments à l’écran, l’animation ne semble pas impactée. C’est très fluide et lisible. L’ensemble est très harmonieux!

Avec le yoyo, on peut tout faire !

La direction artistique ne plaira pas à tout le monde. Cependant, il ne faut pas oublier que le jeu se destine à un jeune public! Honnêtement, je pense que Trolls figure parmi les plus beaux jeux de plate-forme pour un début d’année 1994!

Ce jeu est une drogue visuelle !

De la techno et de la mignonnerie!

Parmi les petits plus de la version CD32, pouvoir jouer avec les bruitages et la musique en fait partie! La qualité du CD est très bonne. Les sons se mélangent parfaitement bien avec le reste du jeu et il n’y a aucune mauvaise surprise!

Le niveau aquatique Sodapop est génial !

La musique, tout comme les graphismes, sont plutôt exagérés.. Certains morceaux peuvent vite devenir agaçants, voire énervants! La qualité audio est excellente, mais les compositions en elles-mêmes sont très redondantes et répétitives! Seule la musique du monde Sodapop est agréable à mes oreilles!

Les niveaux Bonus et Bogus n’ont pas de musiques !

Les bruitages et différents sons apportent une ambiance sympathique à ce titre. En soit, l’image et l’audio fonctionnent très bien ensemble. Tout le jeu donne dans la surenchère et c’est précisément ça qui fait son charme!

Medialand reste le monde le plus sobre visuellement !

Que se passe-t-il la nuit dans le magasin de jouets?

Avec 7 mondes, composés de 3 niveaux chacun, il y a matière à s’amuser. L’architecture des niveaux est typique des jeux de plate-forme occidentaux que l’on pouvait trouver sur les ordinateurs de l’époque, comme l’Atari ST ou l’Amiga 500. On peut aller partout où on veut, à droite, à gauche, en haut et en bas. Il n’y a pas qu’un seul chemin prédéfini. C’est au joueur d’explorer le niveau pour savoir où sont les bébés trolls, les checkpoints et sorties de niveaux!

La chaussure à ressort qui va tomber rend les cheveux bleus et la capacité de sauter haut

Les 7 mondes à explorer sont Toyland, Candyland, Fableland, Boardgame, Fairgroundland, Medialand et Sodapopland. Bref, rien de traumatisant même pour les enfants. Finir le jeu ne devrait pas dépasser les 2 heures et le fait de pouvoir parcourir les mondes dans l’ordre qu’on veut, nous évite la frustration de toujours devoir commencer le jeu par la même chose!

On peut sortir quand on veut du niveau bonus !

Les niveaux en soit, ne sont pas très longs. Il doit y avoir deux, voire trois checkpoints dans un seul niveau et le fait d’en faire trois pour terminer un niveau rend le jeu plus digeste. Pas besoin de stresser parce qu’on a perdu un quart d’heure de jeu sur un niveau qui s’est terminé par un Game Over! Trolls peut très bien être joué sur 5 ou 10 minutes sans problème. Il est accessible et propose de petites variantes assez originales!

Ce qu’il est mignon quand il vole !

Flair Software fait clairement partie des studios de développement qui ont pleinement participé à garnir la maigre bibliothèque de jeu de l’Amiga CD32. On les retiendra tout de même pour des jeux comme Elvira : the arcade game, Oscar, Dangerous Streets, Summer Olympix ou encore Realm sur Super Nintendo !

Pour une fois, la CD32 ne bénéficie pas d’un simple portage d’un jeu Amiga. Trolls de 1992 et Trolls de 1994 ont une réelle différence graphique et sonore. En posant le disque dans la console, je n’attendais pas grand-chose. Un petit jeu de plate-forme mignon et sans saveur. Mais je dois dire que je suis tout de même surpris par les petites variantes qu’apporte ce jeu. Il ne plaira certainement pas à tout le monde. D’une part parce qu’il est prévu pour les enfants et ensuite parce que ce jeu est une véritable fête foraine à lui tout seul! Bien que Trolls apporte de petites bonnes idées, il ne réinvente absolument rien et pourra vite ennuyer un joueur qui n’a aucune patience pour ce genre de jeu. Cependant, si vous êtes féru de jeux de plate-forme, il faut au moins l’essayer une fois. Il est divertissant et de difficulté moyenne. De quoi passer un bon moment le temps d’une partie!

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Trolls. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!

Noxyoz
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Noxyoz

Fan de jeux vidéo depuis ses 4 ans, il a commencé à jouer sur l’Amiga de son père et cette passion le suit depuis tout ce temps! Il a créé une chaîne Youtube, nommé Noxyoz, où il parle de jeux qui l'ont marqué. Même si les jeux récents l’intéressent, il est surtout attiré par le rétro en général, en console comme en ordinateur!

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