Critique: Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty
Voici notre critique du jeu Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty, testé sur PS2:
Genre: Tactique et infiltration
Développeur: Konami
Date de sortie: 2003
Disponible sur PS2
Deuxième épisode sur console, après l’opus PS1 que vous pouvez retrouver ici, le premier épisode sur PS2 permet de monter encore d’un niveau la qualité du scénario, du design et de l’interaction. Le concept reste sur la tactique et l’infiltration, mais avec un nouveau personnage…
Attention Spoiler : Vous ne jouez que Solid Snake uniquement dans la première partie du jeu.
Ce qui a valu certaines critiques, les joueurs étant attachés à Snake. Mais passé ce désagrément, la technique est bien là, et le jeu mérite tout de même sa place comme titre incontournable.
Le scénario
Le jeu se décompose en deux chapitres distincts.
Dans le premier, vous incarnez Solid Snake, dans les éventements qui font suite au premier épisode de la Playstation 1, 2 ans après. Toujours en quête de détruire les Metal Gear (armes nucléaires pilotées par les milices), l’action se passe sur un tanker sur l’Hudson River (New York).
De base, vous devez uniquement prendre des photos du Metal Gear présent dans le tanker, mais les rebondissements seront nombreux. Vous retrouverez Revolver Ocelot que vous avez rencontrez dans l’épisode PlayStation 1. Avec le bras de Liquid Snake greffé à la place du bras droit. Mais malgré tous vos efforts, il s’empare quand même du Metal Gear…
Le deuxième chapitre vous permet de prendre le contrôle de Raiden, nouvelle recrue du colonel Campbell, spécialiste de l’infiltration et successeur de Solid Snake. Vous devez infiltrer « The Big Shell », une plateforme pétrolière détournée par une équipe Dead Cell, des mercenaires en quête de pouvoir et d’argent…Et qui ont pris le président des États-Unis en otage! Mais en arrivant sur la Big Shell, vous allez rencontrer un allié surqualifié qui va vous donner pleins de conseils, et vous épauler pendant l’aventure.
Il s’agit de …. Solid Snake!
Mais lors de l’arrivée sur la plateforme, certains accès ne vous sont pas ouverts. Ils le deviendront au fur et à mesure de votre progression, via des cartes d’accès. Certaines actions se veulent inédites, comme désarmer les bombes à l’aide d’un spray réfrigérant!
Les boss du jeu aussi sont bien différents du premier opus. Ici, il y a Vamp, qui ressemble à un immortel, et Fortune, qui a la capacité d’éviter les balles!
Vous apprendrez qu’en fait la Big Shell n’est pas une station écologique, mais bien une base secrète permettant de développer l’Arsenal Gear, nouvelle version du Metal Gear. Le tout étant géré par les patriotes, une société secrète qui essaye de tirer les ficelles de l’avenir du monde. La fin du jeu lève légèrement le voile sur cette organisation nommée « Philanthropy ».
Le scénario est plein de rebondissement, en jouant sur la corde sensible du joueur parfois. Peu de jeu sur la PlayStation 2 peuvent se vanter d’avoir un scénario tel que celui ci! On reconnaît toutefois la patte Hideo Kojima, et si vous avez fini Metal Gear : Solid, vous ne serez pas trop surpris.
Attention, cela n’enlève en rien l’aventure passionnante de ce Metal Gear Solid! Mais si vous souhaitez y jouer, je vous conseille de finir d’abord celui de PlayStation 1, car les références y sont nombreuses.
C’est beau?
Alors sur le level design, rien à dire. L’équipe a su utiliser toutes les ressources de la console pour livrer un environnement de jeu fabuleux. Et ce, dans les deux chapitres.
Les expressions faciales, les détails du décor, même les mouettes sur les ponts de la Big Shell sont modélisés avec soin!
Certes, on est sur PlayStation 2, mais les détails apportés au jeu sont tout simplement stupéfiants pour l’époque. Il y a tout plein de détails qui permettent une immersion encore plus prononcée, et l’infiltration s’en ressent aussi dans ces détails.
Et sinon, on écoute quoi?
La bande son accentue encore plus cette immersion. Les musiques autant que les dialogues sont quasi parfaits. Même les différences entre l’intérieur et l’extérieur sont perçues. Et le son de la pluie dans le premier chapitre sur le tanker augmente encore plus l’immersion.
On y joue longtemps?
Tout dépend du niveau de difficulté, et si vous souhaitez récupérer toutes les plaques ID de vos ennemis, mais une douzaine d’heures suffisent à venir au bout de l’aventure.
Conclusion
Malgré le fait que ce n’est pas Solid Snake que vous jouez tout le long de l’aventure, le scénario et la bande son placent ce jeu parmi les immanquables de la console.
Les rebondissements sont nombreux, les émotions sont bien présentes, et le scénario, incluant les conspirations gouvernementales, font de cet opus un jeu à ne surtout pas manquer!
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique de Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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