Critique: Close to the Sun
Voici notre critique du jeu Close to the Sun, testé sur PS4:
Genre: Horreur et aventure
Développeur: Storm in the teacup
Date de sortie: 2 mai 2019
Disponible PS4, Nintendo Switch, Xbox One et PC
C’est dans une autre réalité du multivers en 1897 à bord du Helios que notre aventure du jout se déroule. (J’aime le clin d’œil entre le nom du jeu et du dieu grec du soleil. Ok… j’aime les easter eggs tout court!)
Ce gigantesque paquebot est considéré comme étant le plus grand navire au monde et sert ainsi de refuge pour tous les esprits scientifiques de ce monde. Je vais pouvoir vous résumer ça plus facilement : l’Helios est une ville maritime pour grosses têtes et dirigée par Nikolas Tesla.
Oh oui, j’oubliais, dans cette réalité, Tesla est en guerre avec Thomas Edison!
Dans cette histoire, nous incarnons Rose Archer, arrivant dans cette ville après avoir reçu une lettre de sa sœur Ada, (Je sais, je sais, classique) l’invitant à bord à raison de ses recherches renommées. Après avoir mis les pieds sur le navire, notre héro regarda autour d’elle perplexe. Nous constatons le manque, aucune vie qui nous entoure, les poubelles sont reversées et des graffitis marqués quarantaine sont sur plusieurs murs.
Quelque chose s’est produite sur ce bateau, que s’est t-il passé? Ada va bien? Est-elle en lieu sûr? Il faudra la retrouver et quitter l’endroit au plus vite. Quels sont les mystères que l’Helios conserve?
Sommes-nous réellement sur un bateau?
Tout d’abord, comme j’ai mentionné, nous sommes sur un énorme bateau dans la limite de la ville maritime. Ce qui amène tout de même, pour dix minis chapitres, a des décors très riches et plaisants à contempler… Malgré les nombreux cadavres!
Ce qui est le plus amusant à mon avis, c’est d’apprendre à connaître le personnel du bateau dans l’exploration de l’environnement. Par exemple : Quand nous nous retrouvons dans les quartiers résidentiels et que nous parcourrons les chambres, nous pouvons constater la personnalité de chacun, même si le corps de celui-ci est caché dans la pièce. Nous pouvons aussi nous régaler de l’exploration d’un énorme théâtre avec une arrière-scène. Ce que j’aimais de cette partie, c’est que nous pouvions avoir le plaisir des acteurs de jouer en cette salle.
Il y a quand même un léger manque de détails à noter mais, disons le, à ce niveau-là, c’est plus un caprice de ma part. D’autant plus que le design des décors choisi est plus près d’une ambiance graphique d’un BioShock expérimental. C’est sûrement pourquoi j’ai autant apprécier l’univers et ce qui m’entourait!
Sinon, l’ambiance sonore du jeu est, selon moi, magnifique et mystérieuse. Elle se marie bien avec l’atmosphère de certains endroits et c’est de même pour la musique oppressante de certaines poursuites. Malheureusement, autre que la musique, nous entendons les pas de notre personnage ce qui devient rapidement une torture auditive. Sérieusement, pas de vent, pas de grincements, quelques corbeaux ici et là ou de l’électricité mais surtout, un bruitage de pas composé par Jean-Michel bruitage. J’ai fini par baisser le son dans mes paramètres!
FUIT ET MEUR
Close to the Sun prend réellement son temps pour instaurer une atmosphère pesante avant de nous avancer face au danger. Comme bien de petits titres indépendants, les armes ne vous aideront pas à vous défendre. Rose tombe sur des couteaux et ne les gardent même pas, c’est pour dire! Non, il est préférable de fuir. Le problème, c’est que nous fuyons pour mourir.
Quoi, vous êtes confus amis lecteurs? L’idée de fuir pour mourir est difficile à ingérer pour votre cerveau de courageux gamer?
Laissez-moi vous expliquer, L’ÉNORME défaut du jeu, est justement la fuite. Le titre contient des phases dans lesquelles nous n’avons pas le choix de fuir l’ennemi, le problème c’est que c’est dur… mais dur!
Nous n’avons aucune marge de manœuvre et nous devons sûrement avoir la protagoniste avec des bottes les plus lourdes de l’histoire vidéoludique. L’expression »c’est la mort au moindre faux pas » prend tout son sens! Je suis certain que le jeu est programmé que si tu sors de LEUR chemin d’un micro poil, c’est la mort assurée.
Je ne parle même pas des moments de fuite où vous devez activer une porte au passage. Au début, je ressentais un stress de ne pas vouloir me faire prendre et qui a fini par des nerfs bouillants de colère. C’était littéralement l’anti-christ du plaisir. Il aurait fallu que les concepteurs rajoutent une option où nous pourrions basculer des meubles au sol pour ralentir notre assaillant et j’aurais sûrement trouvé ça cool. Comme quoi un détail peut faire la différence
Une belle torture
Je suis un peu mitigé sur Close to the Sun. Mon coté photographe, cameraman, psychopathe et explorateur a énormément aimé se promener dans l’Helios, découvrir qui étaient les habitants du bateau et l’univers dans lequel mon avatar vivait.
Nous pouvons facilement imaginer l’histoire de plusieurs cadavres avant leur mort. Autrement dit, nous avions un avant game et c’est indiscutable. (une qualité que j’aime et que nous retrouvions aussi dans BioShock. On ne peut pas nier l’inspiration XD) Je crois que nous aurions pu enlever les phases de fuite, sur quoi je pense avoir tout dit, et juste garder l’exploration et plus de moments d’angoisse emmenés par l’atmosphère du jeu. Simplement ça aurait été parfait.
Quoi que je suis peut-être nul puisque je n’ai pas encore compris comment courir, fail!
Sinon, amis lecteurs, Suis-je le seul qui a eu de la difficulté avec la fuite? Et avez-vous été autant envoûtés par l’univers de ce jeu? Je veux en discuté avec vous!
Un énorme merci à Wired Productions de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Close to the Sun. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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