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Critique: Ys IX: Monstrum Nox

Voici notre critique du jeu Ys IX: Monstrum Nox, testé sur PS4:

Genre: Jrpg
Développeur: Nihon Falcom
Date de sortie: 2 février 2021

Disponible sur PS4 et prochainement sur Nintendo Switch et PC

On dit que le cinéma est un portail vers de nouveaux mondes, qui nous font ressentir des émotions fortes. Quand nous terminons le visionnement, nous ressentons un vide, vide créé par la fin d’une bonne histoire avec des personnages que nous avons appris à aimer.  C’est encore plus vrai en jeux vidéo, car il nous permettent non seulement de ressentir des émotions mais surtout de les vivres. Ce vide laissé est autant plus grand, car nous terminons un périple épique et laissons derrière des amis avec qui nous avons eu un attachement. Notre jeu du jour en est un grande exemple! C’était une grande joie de retrouver une fois de plus Adol dans ses aventures!

Vous comprenez qu’après Lacrimosa of dana, j’attendais ce 9ieme opus à bras ouvert.

Nous débarquons 3 ans après les événement sur l’île dans Ys8 et nous sommes déjà sous les barreaux de la ville de Balduq avec comme seul motif… avoir été impliqués dans trop d’événements inexplicables. Je sais, dis comme ça, c’est n’importe quoi! haha

Les investigateurs en charge du dossier l’accusent de mentir sur ses aventures et d’être une menace potentielle. Alors qu’Adol tente de s’échapper de cette prison, nôtre héro tombe sur une femme qui lui tire dessus. Oui, nous pouvons dire que nous sommes déjà projetés au cœur des problèmes! C’est avec une nouvelle apparence qu’Adol se réveille avec, évidemment, de nouveaux pouvoirs. Notre mystérieuse tireuse nous annonce que nous sommes condamnés à être enfermés dans une ville où il vous êtes recherchés.

C’est partie pour l’aventure… et du même fait pour ma critique!

Un héro simple et charismatique

Avant d’aller plus loin, j’aimerais aborder le cas du héro! Adol est un héro avec peu de réel dialogue. La plupart du temps, on nous propose un choix de réponse. Un choix doux et amical, l’autre plus funny style punch line.

Après deux jeux à mon actif, j’ai compris pourquoi Adol est si peu expressif, pourquoi que la général de personnages l’apprécie au premier abord et pourquoi il est toujours très stylé dans tout ce qu’il fait. Adol Christan c’est vous… c’est votre véhicule dans cet univers, littéralement. Certes, nous ne pouvons pas choisir si il est mauvais, ironique ou le bon samaritain. Sa principale fonction, c’est surtout d’être vos yeux, votre guide dans cet univers magique qui est le monde de Ys. Je peux presque le comparé à Kirito de Sword Art Online qui a grosso-modo la même fonction en réalité. Malgré cela, le personnage reste sympathique, charismatique et très agréable à suivre. Maintenant cette petite pensée dite, je peux passer au jeu

Toujours aussi magnifique

La saga Ys est vraiment, jusqu’à présent, une saga que j’affectionne énormément pour ces magnifiques histoires, ses personnages intéressants et sa musique envoûtante.

Monstrum Nox n’en échappe pas. Je ne nierai pas que l’histoire est plus ou moins prévisible. Nous sommes tous gameur, si vous lisez cet article, j’imagine que vous en avez vu d’autres. Néanmoins notre clairvoyance, c’est tout comme les comptes de notre enfance. Il est facile de se laisser bercer par leur magie. Nous retrouvons aussi des personnages forts intéressants avec un caractère propre à eux. Contrairement au précédent où nos alliés sont sympathiques et qui, à mon sens, sont relativement vides d’histoire avec une personnalité étrangement trop joyeuse en vue de la situation.

Sinon que dire de cette musique, je crois que nous pourrions enlever les dialogues car la musique a elle seule narrate bien les émotions véhiculées (à une occasion près, mais je vais y revenir). La musique est un peux comparable aux Final Fantasy quand on y pense, mais à mon avis, pour ce qui est des phases action, Ys bas toutes autres séries du genre. Honnêtement, je ne saurais mieux résumer cet aspect du jeu.

Sentiment de liberté dans la ville prison

Bladug est une ville connue pour sa grande prison, mais outre ça, depuis la transformation en Monstrum, la cité devient à son tour une énorme prison pour vous et les autres de votre espèce. Pour mieux m’expliquer, les Monstrums sont limités dans leur déplacement au sein de la ville et ne peuvent la quitter. Si vous voulez accéder à de nouvelles zones, vous devrez récupérer du nox et, une fois fait, les barrières qui vous retiennent disparaîtront. Pour récupérer le ce fameux nox, il vous faudra faire des quêtes et affronter certains ennemis cachés dans la cité. Oui, c’est plaisant d’être enfermé dans une ville où la garde veut votre peau, dites-vous! Désolé de vous décevoir, c’est cette idée-là qui est le gros défaut du jeu.

Le scenario t’emmène, et même t’oblige, à déverrouiller les zones. Malheureusement, le ressenti claustrophobique que nous aurions du avoir est inexistant. De plus, j’aurais aimé que certains de nos agissements fassent que la garde parte à notre poursuite. Ce n’est qu’une opinion et libre à vous de ne pas la partager! Comme le concept est d’être enfermé dans une ville par une puissance surnaturelle en tant que fugitif… par pitié! Donnez-moi un sentiment d’être enfermé et limite étouffé! Ce n’est pas du jamais vu. Je vous reviens avec le moment de libérer Shana dans le célèbre Legend of Dragoon alors que les garde partent après vous du moment où ils vous voient. Enfant, je me sentais toujours nerveux à ce moment-là! D’autant plus que les pouvoirs que nous pouvons acquérir lors de la partie nous aident fortement à ressentir plus de liberté. C’est plutôt illogique vu ce que l’histoire de départ nous raconte. Néanmoins, c’est comme un plaisir coupable, j’avoue que je considère cela comme un défaut mais aussi une qualité, car elle a été source de beaucoup de plaisir.

Un petit surplus qui en jette

Pour les combats, tout comme le jeu précédent, nous retrouvons des mécanismes ressemblant à la série Tales of. Si vous bloquez au bon timing, vous augmentez votre force temporairement et faites de même en esquivant pour monter votre jauge de MP et ralentir le temps. Où est le gros changement, c’est avec les téléportations.

Vos personnages peuvent se téléporter devant l’ennemi ciblé ou vers des objets pour vous éloigner et mieux esquiver. Je vous entends déjà au loin me crier la similitude avec Final Fantasy 15, ce n’est pas tout à fait ça même si on en voit l’inspiration. Je pense qu’il faut l’essayer pour comprendre la différence.

J’en veux plus

Bien oui, comme vous l’avez compris, ce jeu reste pour moi une énorme réussite! Il a tellement de come back aux autres que je me suis procuré 2 autres opus au PS2. Avoir des easter eggs à Lacrimosa of DANA était, pour moi, un délicieux bonbon à mon cœur de fan. J’ai ressenti un feeling d’un gros remerciement d’avoir suivi notre héro dans ses aventures.

Monstrum Nox n’est pas parfait. Comme j’ai dis, nous aurions pu ressentir plus, mais pour le reste. Cette saga est de loin l’une des meilleures en JRPG que j’ai connu et j’aime incarner Adol. Je vous encourage fortement à vous faire votre avis et d’en discuter en détails en commentaires! Prochainement, je vais probablement en commencer un autre pour vous.

En vous souhaitant un agréable périple dans le doux monde de Ys!

Un énorme merci à NIS America de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.

Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Ys IX: Monstrum Nox. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!

Joeweller21
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Joeweller21

Gamer occasionnel, Il a plusieurs passions dans la vie. Il joue principalement sur les consoles Playstation et il adore la série Final Fantasy. Il aime surtout les jeux d'horreur et les RPG.

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