Critique: Layers of Fear VR
Voici notre critique du jeu Layers of Fear VR, testé sur PlayStation VR:
Genre: Survie et horreur
Développeur: Incuvo
Date de sortie: 10 décembre 2019 sur PC et 29 avril 2021 sur PlayStation VR
Disponible sur PlayStation VR et PC
Layers of Fear est un jeu d’horreur à la première personne qui se déroule lors de la période Victorienne en Angleterre. On y incarne un peintre dont le nom reste inconnu à la recherche d’éléments essentiels à la création de sa peinture dans le but de réaliser son Magnus Opus, soit le plus grand succès d’un artiste, compositeur, peintre ou écrivain. On se retrouvera donc à errer seul dans la maison abandonnée du protagoniste à la recherche des éléments nécessaires tout en découvrant de sombres secrets en lien avec le passé du peintre. Des énigmes seront à résoudre tout au long du jeu et l’exploration assidue du manoir ainsi que la découverte d’informations sur le protagoniste influeront directement sur la fin du jeu, car plusieurs fins sont à découvrir!
Plus qu’un jeu d’horreur…
L’intérêt du jeu ne se trouve pas tant dans son gameplay ou son style horreur car pour être honnête avec vous, mon ressentiment lors de ma partie se résume essentiellement à des frisons d’appréhension. Les jump scares font clairement pâle figure comparativement à des jeux tels que Outlast ou Until Dawn. Pour ce qui est du gameplay, malgré l’immersion que peut procurer le VR, les contrôles sont contre-intuitifs et rendent l’expérience plus désagréable qu’amusante. À noter que le jeu possède une version standard sans VR qui est plus agréable et fluide.
Pourquoi devrais-je y jouer me demanderez-vous? Selon moi, le jeu mérite une chance grâce au côté psychologique qui s’y rattache. Notre protagoniste est quelqu’un en qui on peut s’identifier. Son comportement et son état d’esprit face aux épreuves qu’il a vécu sont parfaitement humaines. Son obsession maladive de la perfection lui a couté plus que ce qu’il n’aurait pu réaliser et je considère qu’un bon jeu est en mesure de refléter la réalité et ainsi de nous faire prendre conscience des conséquences de nos choix. Ce que j’ai appris du jeu va au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Il est cependant nécessaire de savoir lire entre les lignes des nombreux indices disponibles lors de l’exploration de la maison. La fin de l’histoire amène à réfléchir sur notre perception de la perfection et de ce qu’on est prêt à faire pour l’atteindre. La perfection en elle-même est relative à tous et chacun et les développeurs l’ont bien compris en nous offrant trois fins différentes l’une de l’autre qui montrent trois conséquences de cet état d’esprit. Un jeu qui fait réfléchir…
Bloober Team, se trouvent à être les développeurs derrière les jeux The Medium ainsi que Observer: System Redux, disponible sur next gen. À noter qu’une suite à Layers of Fear ainsi que plusieurs DLC sont aussi disponibles à l’achat. Ceux-ci se sont spécialisés dans le développement de jeux indépendants à forte connotation psychologique incluant aussi une touche d’horreur à leurs œuvres.
Pour conclure, je recommande le jeu à des joueurs(euses) recherchant une expérience sortant de l’ordinaire. L’expérience horreur n’est certes pas au niveau de ce qu’on attendrait d’un jeu d’horreur mais le message psychologique derrière le scénario vient clairement rattraper les pots cassés. Je recommande cependant d’y jouer à la version standard vu les nombreuse lacunes présentes dans la version VR. Si je devais décrire mon expérience en quelques mots, cela se résumerait en une grosse prise de conscience.
Un énorme merci à Bloober Team de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Layers of Fear VR. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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