Critique: Monster Hunter Rise
Voici notre critique du jeu Monster Hunter Rise, testé sur Nintendo Switch:
Genre: Action et aventure
Développeur: Capcom
Date de sortie: 26 mars 2021
Disponible sur Nintendo Switch et PC
Aaaah! La chasse aux monstres! La satisfaction de pouvoir mettre à mort une grosse bestiole à grand coup d’épée, de hache géante ou de Fusarbalète! Le sentiment de fierté procuré lorsque vous aiderez le cuisinier du village en lui rapportant des champignons que vous aurez ramassés tout en évitant les coups de griffes d’un gros ours ou la gueule d’une meute de dinosaures! Ce ne sont là que quelques émotions que vous vivrez lorsque vous expérimenterez Monster Hunter Rise, le tout dernier opus de la série du même nom!
À la défense de Kamura!
Vous, un habitant du village de Kamura, accompagné de votre Palico et de votre Palamute, respectivement un partenaire félin et canin, vous engagez comme chasseur et défenseur de la place. Tous les gens du village sont fiers de vous, vont vous apprendre divers trucs pour vous aider à survivre dans les terres sauvages. À partir de là, trois options s’offrent à vous. Compléter les quêtes du village offertes par la quêtatrice avec l’aide de vos deux partenaires, vous rendre, en partenariat avec 3 autres joueurs, remplir des missions de la grande ville ou bien explorer tout simplement chaque territoire et y découvrir les créatures qui y vivent en tentant de prendre des photos, histoire de compléter votre compendium de chasseur.
Le but ultime du jeu? Tuer des monstres pour vous procurer des matériaux nécessaires à la fabrication d’armes et armures vous permettant de tuer encore plus de monstres!
D’avis personnel, l’histoire, bien que basique, met bien en place le contexte du jeu et laisse place à l’action. Vous décidez de devenir un chasseur et de défendre le village contre la menace de viles créatures en les tuant ou en les capturant. Au fil du temps, vous découvrirez que non seulement ces monstres causent du trouble dans les différentes zones, mais qu’il arrive également qu’ils décident d’envahir Kamura, dirigés par un chef prédateur trois fois plus grand qu’eux. Cet événement particulier est nommé « une calamité »!
Prévoir un coup d’avance
Le gameplay est extrêmement varié, ce qui laisse place à beaucoup d’opportunités. Vous pouvez choisir l’arme que vous voulez utiliser parmi une sélection de 14 choix, chacune d’elles ayant ses propres caractéristiques. Vous pouvez également entrainer une foule de Palicos et de Palamutes et leur donner le style et la classe que vous désirez.
Les contrôles ont pour effet de rendre le chasseur un peu lourdaud, ce qui semble être voulu des développeurs, afin de rendre l’expérience un peu plus réaliste. De ce fait, le Palamute vous permettra de le chevaucher et courir plus vite, d’être relativement plus agile et de ne pas dépenser d’endurance lors de vos déplacements. Un nouveau système de mouvement par Filoptère, un insecte tisseur de toile, vous permettra de vous propulser également plus rapidement.
De plus, si vous choisissez une arme plus lourde, elle sera plus difficile à manier et vous rendra donc plus lent.
Désormais, lorsqu’un gros monstre, ici appelé wyverne, est sonné, il vous est possible de le chevaucher momentanément et ainsi causer plus de dégâts aux autres bêtes ainsi qu’à elle même, en la projetant contre un mur ou un objet solide.
De mon œil, contrôler le personnage devient facile alors que vous vous familiarisez avec le jeu. Il devient alors naturel de s’y prendre un peu d’avance pour esquiver lors d’attaques ou de préparer la viande ainsi que les remèdes requis pour vous permettre de vous guérir en cas de besoin, ce qui sera nécessairement le cas, surtout lors de missions plus périlleuses.
Une beauté naturelle
Les graphiques vidéo au premier plan sont très bien réalisés mais semblent beaucoup moins fluides lorsque vous regardez les monstres au loin, ce qui est un peu dommage, mais pardonnable car lorsqu’on bouge, tout se place et la qualité revient.
Les introductions vidéo des plus gros monstres, sous forme de bande annonce et de mise en garde, sont incroyables et intéressantes à regarder. Les cinématiques, qui incluent votre personnage ainsi que ses deux compagnons, sont également excellents et rendent bien hommage à ce que la Switch peut apporter.
La musique de circonstance
La musique du jeu, propre à la série, diffère selon l’endroit où vous êtes. Au village, un air chanté par l’une des habitantes du village vous accompagnera tout le long de vos emplettes. Lorsque vous êtes dans la nature, la chanteuse laisse place à une ambiance naturelle. Aucune musique, sinon celle d’un cours d’eau àproximité. Mais attention lorsqu’un monstre approche, car c’est à ce moment que l’effet d’action se fait sentir, grâce à un air de circonstances qui ne s’en ira que lorsque la Wyverne se sauvera, ou bien qu’elle sera morte et ainsi cédera la place à une fanfare de victoire!
Une chasse inépuisable
L’histoire de Monster Hunter Rise prend environ une vingtaine d’heures à compléter. Par contre, il est certain que si vous aimez collectionner, upgrader, ou jouer en ligne, les possibilités sont beaucoup plus grandes. L’option de capturer et répertorier en photo tous les monstres, collectionner toutes les armes et armures et vous bâtir une armée de Palico et de Palamutes de toutes sortes, en plus de toutes les quêtes en ligne et les événements. Bref, il vous est possible de jouer indéfiniment, ce que j’apprécie énormément dans ce style de jeu.
En conclusion, nul besoin de spécifier que la compagnie Capcom se place parmi les plus grands développeurs dans l’industrie du jeu vidéo et qu’elle est derrière plusieurs excellents titres, dont Resident Evil et Street Fighters, pour ne nommer que ceux-là. Monster Hunter Rise est un excellent titre et certainement le plus complet de la série. Je vous le conseille fortement si vous possédez une Nintenso Switch.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Monster Hunter Rise. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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