Critique: Watch Dogs 2
Voici notre critique du jeu Watch Dogs 2:
Genre : Action, infiltration et aventure
Développeur : Ubisoft
Date de sortie : 2016
Disponible sur PS4, Xbox One et PC
Dans ce second opus, on incarne Marcus, un jeune hacker qui finira dans le groupe hacktiviste DedSec suite à la première mission du jeu.
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Accusé à tort par le système ctOS, déjà à l’œuvre dans le premier Watch Dogs d’un crime qu’il n’a pas commis, il prend la décision d’y mettre un terme à l’aide de ses nouveaux amis, en révélant à la population les mauvaises intentions de Blume.
Bienvenue à San Francisco
Pirater les systèmes de la ville, les voitures, se servir des drones pour infiltrer les bâtiments ou faire un peu de parcours sur les toits de la ville qui s’inspire de San Francisco, toutes les facettes du gameplay sont là pour que prendre du plaisir et profiter d’une carte assez grande et surtout ouverte dès le début.
De quoi passer du temps à explorer cet open world graphiquement réussi.
La conduite des véhicules n’est pas parfaite, comme dans le premier volet, mais une fois encore, ce n’est pas là tout l’intérêt du jeu.
Mais quasiment tous les véhicules sont hackable, qui permet de passer outre ces petits désagréments. Concernant les missions, il y a bien entendu celles relevant de l’histoire principale, mais il y a également toutes les missions secondaires. Ce monde virtuel déborde de « vie » et se révèle ultra-crédible. Les piétons déambulent dans les rues, le trafic routier est dense, de nombreux bateaux circulent sur les flots…Le tout sublimé par un système de météo dynamique.
Un gameplay amélioré
Tout comme le premier opus, on retrouve cette partie intéressante de hacking, mais poussée beaucoup plus loin.
Notre jeune Marcus est capable d’interagir avec toute la ville et ses habitants.
Toujours armé de son smartphone, les feux de circulation, les comptes bancaires, les voitures connectées… tout y passe. Évidemment, toutes ces infractions sont susceptibles d’alerter les forces de l’ordre.
Dans les missions, secondaires ou principales, la difficulté est montée d’un cran.
Les phases de fusillades, parfois inévitables, sont du genre musclées et réussies.
Les différents gardes n’hésitent pas à appeler des renforts, nous tirer dessus, et donc l’infiltration discrète reste notre meilleure alliée. Et vous pouvez compter sur différents véhicules guidés pour vous aider, comme le Jumper.
Toutefois, il faut bien admettre que les missions ont une légère tendance à se répéter. Il est souvent question de trouver une clef d’accès, déverrouiller un pare-feu, pirater un ordinateur, rester à proximité pour récolter les données ou déclencher un évènement puis s’enfuir.
Mais le tout reste tout de même très agréable, et les différentes méthodes pour aborder ces missions rajoutent un intérêt certain ! Tout comme la possibilité de se servir de l’imprimante 3d pour vos armes et assistants guidés.
C’est beau?
Comme indiqué plus haut, on se retrouve dans ce qui ressemble à la ville de San Francisco. Le rendu des textures est bien réalisé et très coloré. La modélisation de la ville est plutôt agréable et on prend du plaisir à se balader dans les rues pleines de détails, aussi bien dans l’architecture des bâtiments que dans les décors. Les univers boisés, quant à eux, sont moins bien lotis, contrairement aux zones près de la mer, où les effets de lumières sont particulièrement réussis.
Et sinon, on écoute quoi?
Entièrement en français, le jeu dispose d’une bande-son efficace et immersive. Underground juste ce qu’il faut ! Bruitages, musiques et dialogues contribuent à donner vie à cette aventure captivante aux côtés de Marcus.
Les cinématiques sont également réussies et nous poussent à enchaîner les missions jusqu’au dénouement. La bande sonore augmente encore plus l’immersion dans le jeu. Le son pendant les missions d’infiltration est plutôt bien choisi, et renforce une fois de plus l’immersion. Les dialogues sont bons, le son s’adapte. Via la radio, le smartphone, ou de vive voix. Une réussite.
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Si on reste sur la mission principale, une vingtaine d’heures suffisent à finir ce titre. Mais avec les missions annexes, le temps de jeu augmente considérablement, surtout si on veut découvrir tous les détails de la ville. Un open world réussi, immense, de quoi se balader longtemps.
Un deuxième volet meilleur techniquement et graphiquement. Il n’est pas parfait, mais l’immersion, l’open world, la bande son, et l’interactivité poussée en font un jeu passionnant. Une réussite à ne pas manquer.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Watch Dogs 2. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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