Critique: Death Tales
Voici notre critique du jeu Death Tales:
Genre: Action, RPG et plateforme
Développeur: Arcade Distillery
Date de sortie: 3 décembre 2020
Disponible sur Nintendo Switch et PC
Death Tales est un petit jeu indépendant racontant l’histoire de Reaper, un faucheur d’âme, ayant pour tâche de ramener à La Mort une âme spécifique. Pour ce faire, vous parcourez milles et un obstacle, sauterez de plateformes en plateformes, débloquerez et utiliserez autant de nouvelles armes et magies que de nouveaux accoutrements tout en passant de mondes en mondes. Ce jeu est un vrai défi en soit car votre patience sera mise à rude épreuve ! Serez-vous en mesure de le terminer ? A vous de me le dire !
La découverte d’un aspect fondamental
Avant de parler de l’histoire, j’aimerais préciser que ce jeu n’est pas adapté pour les jeunes enfants. Il nous plonge directement dans une histoire lugubre nous donnant, par exemple, le choix entre récolté pour La Faucheuse soit une âme de bébé naissant, soit celle de sa mère qui, par sa disparition, provoquera la mort de l’enfant. Vous êtes donc prévenu.
Parlons maintenant de l’histoire. Contrairement à de très nombreux jeux dont la quête principale est évidente dès le début, ce titre est séparé en deux parties. Vous aurez donc à, dans la première partie du jeu, retrouver une personne dont Reaper doit cueillir l’âme pour, ensuite, tenter de comprendre la mort qui vous aura banni des Enfers après que vous n’ayez pas accomplis vôtre tâche. Ce point est plaisant en soit car nous pouvons voir vraiment les conséquences de nos actions à la suite du changement de difficulté ainsi qu’au changement de décor passant de serein à chaotique. De plus, je suis forcé d’admettre que ce genre de quête de rédemption est l’une des choses que je préfère dans les jeux. Démontrant ainsi au joueur que toute action a un prix, mais qu’il est possible de corriger nos erreurs.
Sinon, vous aurez beaucoup de quêtes annexes. Que ce soit pour La Faucheuse qui vous demandera d’aller lui chercher des âmes au bout du niveau ou encore de remplir des contrats de mercenariat vous invitant à éliminer un nombre spécifique de chaque type d’ennemis, il y a de quoi se tenir occuper. Ça m’a d’ailleurs bien surpris car je m’attendais beaucoup à un jeu linéaire.
Le quotidien d’un faucheur d’âme
Niveau gameplay, le jeu se prend facilement en main au début. Cependant, mêlant plateformes et combats, la difficulté montera d’un coup donnant parfois au joueur l’envie d’abandonner. Que ce soit par le peu d’espace prescrit pour sauter par-dessus un obstacle ou bien de la disposition d’un ennemi vous stoppant dans votre saut, le jeu pratique très bien la patience. Cependant, le plaisir de réussir à progresser prend vite le dessus et invite le joueur à se surpasser.
Vous aurez aussi des combats contre des boss, tousplus coriaces les uns que les autres. Il vous faudra bien comprendre leur mécanisme afin de cerner si vous devez vous replier ou bien attaquer. Ça m’a grandement rappelé les Souls-like, quoiqu’ici nous aurions surtout devant nous un Rogue Like. N’étant pas habitué à ce style de jeu, j’ai tout de même tenu bon et persévéré même si je ne calcule plus les fois où j’aurais abandonné.
Entre chaud et froid
Tout contrairement a ce que la trame scénaristique laisse voir, nous avons affaire dans ce titre à un univers aux teintes toutes autant sombres que colorées. Cela amène un bon contraste qui rappelle énormément les films de Tim Burton. J’avoue que ça m’a vraiment plu et intrigué. C’est vraiment l’un des points les plus marquants surtout pour un univers en 2D. De quoi émerveiller et ramener votre âme au Pays des Merveilles.
Une tonalité digne des plus génies du cinéma
Tout comme les graphiques, nous pouvons voir une grande inspiration des œuvres de Burton dans ce titre. Les thèmes musicaux sont très loufoques, au point où on se croirait dans un film ayant pour thème la folie. Le contraste avec cet aspect et le thème de la mort est souvent présent dans les œuvres du cinéaste également. On en vient à se demander si ce n’est pas l’effet voulu par les développeurs. Si c’est le cas, c’est très bien rendu.
Une vie bien remplie
Au niveau de la durée de vie du jeu, le joueur en aura pour son argent. Tous les niveaux, excepté ceux des boss, vous demanderont de les rejouer entre deux à trois fois pour obtenir du meilleur équipement qui vous permettra de vous faciliter la tâche. L’histoire m’ayant durée 10 heures, j’estimerais donc, en comptabilisant également les quêtes de mercenariat et de perfectionnement de pouvoirs, la durée totale à environ une trentaine d’heures. J’admet de base que je m’attendais à un jeu beaucoup plus court, mais il en vaut amplement la peine.
Pour conclure, je dirais que dans l’ensemble ce jeu est bien en soit, mais qu’il est préférable d’être un hardcore gamer pour vraiment l’apprécier. Il a une bonne trame scénaristique, mais qui est un peu trop absente. En revanche, le titre a un univers qui ravira les adeptes de Tim Burton. Je tiens à rappeler qu’il n’est pas très adapté aux jeunes enfants.
Un énorme merci a Arcade Distillery de nous avoir permis de tester le jeu pour en faire une critique.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Death Tales. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire ci-dessous.
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