Critique: Watch Dogs
Voici notre critique du jeu Watch Dogs:
Genre : Action, infiltration et aventure
Développeur : Ubisoft
Date de sortie : 2014
Disponible sur PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, Wii U et PC
Aiden Pearce, le héros, se retrouve 2 ans après la scène d’introduction, montrant un piratage raté et une perte tragique. Il se retrouve embarqué dans une aventure pleine de rebondissements dans laquelle le hacking prend beaucoup de place.
Apprenez à pirater votre environnement
Mais vous ne serez pas seul, un groupe de hacker va très vite s’intéresser à vous, surtout pour vos compétences en cryptographie. Une équipe soudée pour vous permettre de vous distinguer à la fois comme justicier, mais aussi pour votre vengeance personnelle.
Pour vous aider, votre smartphone, élément quasi-central du jeu.
Avec lui, vous pourrez, au fil des missions, pirater un compte en banque, écouter les playlists des passants, vous amuser avec les feux rouges ou les ponts, etc,
Vous entrez dans un univers où tout est connecté, donc…. Tout à portée de vos compétences de hacker ! Même certaines petites anecdotes plus amusantes sur les gens que vous croisez! Et les systèmes de vidéo-surveillance n’auront plus de secrets pour vous! Un régal.
A cela s’ajoute des éléments du décor pour beaucoup destructibles, même s’il faudra quand même rester assez discret pour éviter de vous retrouver pris en chasse par les forces de l’ordre! Malgré tout, si on arrive à ne pas céder aux approches en forcing, l’infiltration devient un nouveau challenge palpitant. Autre partie assez présente du jeu, les affrontements au pistolet, en particulier avec les autres pirates informatiques, vous forcent à avoir recours aux techniques d’infiltration et de discrétion, plutôt que de vous servir de votre arsenal et de réaliser un bain de sang….
Faites connaissance avec Chicago
Mais vous n’allez quand même pas traverser la ville à pied!
Le jeu vous permet effectivement de pirater n’importe quelle voiture, moto et autre bateau pour vous permettre de vous mouvoir plus vite.
Seule ombre au tableau, l’impossibilité de piloter des engins volants.
Parce que malgré un physique plutôt sportif, notre héros ne semble pas vouloir faire plus de sport que nécessaire.
Il est même possible de devenir « Justicier », et ainsi aider les PNJ (Perso non jouable) pour empêcher une agression, jouer au poker clandestinement,…
Seul petit bémol, les missions suivent pour l’essentiel le même mode opératoire :
- on s’infiltre (c’est quand même mieux)
- ensuite, on fait ce pour quoi on est venu
- pour terminer, on s’exfiltre
Heureusement que les décors permettent de prendre du plaisir!
Un gameplay correct
Pour la version PS3, la jouabilité reste très correcte. Le maniement du smartphone devient assez intuitif dès les premières minutes du jeu.
Petit bémol toutefois pour le manque de dynamisme du personnage, qui ne peut pas sauter si aucun élément graphique interactif n’est à proximité.
Personnellement, je trouve que la conduite des véhicules n’est pas des plus intuitive, tout du moins, elle ne rend pas le gameplay moderne.
On se rapproche plus d’un GTA4 par exemple.
Les décors corrects dans une ville immense
Graphiquement, le jeu est plutôt bien. Malgré un aliasing (gestion du flou des éléments lointains) assez présent, le jeu fourmille de détails assez croustillants et impressionnants.
Pour les consoles de 7ème génération, les designers d’Ubisoft ont réussi le pari d’une ville (Chicago) assez grande, découpée en zone, dans laquelle il est agréable de se promener ou d’effectuer les diverses missions.
Grâce à ces prouesses techniques, le jeu est agréable tout au long des cinq actes.
Et sinon, on écoute quoi?
La bande sonore augmente encore plus l’immersion dans le jeu. Le son pendant les missions d’infiltration sont dantesques, et mettent le joueur dans de bonnes conditions pour affronter la mission.
Les dialogues sont bons, même si l’intonation des voix est un peu lointaine, mais les effets au téléphone ou les distances avec les sources sonores sont respectueux de la vraie vie.
On y joue longtemps?
Si on reste sur la mission principale, une trentaine d’heures suffisent à finir le jeu.
Mais avec les missions annexes, le temps de jeu est presque triplé, une centaine d’heures n’est pas superflue.
Même si l’aventure a un peu de mal à démarrer, plus les missions (principales et annexes) s’enchaînent, plus l’expérience de jeu devient immersive et passionnante. A posséder, sans hésitation.
A noter que sur PS4/Xbox One, les graphismes deviennent sublimes, et l’interaction va encore plus loin.
Merci d’avoir pris le temps de lire notre critique du jeu Watch Dogs. N’hésitez pas à nous donner vos avis sur ce jeu dans la section commentaire, ci-dessous!
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